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Intervenant le 2 mai courant devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH-ONU) pour défendre le bilan du Maroc en matière de respect des droits humains, le ministre a répertorié toutes les réalisations du Royaume au cours de la période 2012-2016, mettant l’accent sur l’adhésion du Maroc «aux neuf principaux traités internationaux relatifs aux droits humains», dont, entre autres, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ou encore la ratification du Protocole facultatif à la Convention contre la torture. La réforme de la justice, le bilan de l’INDH, la nomination des membres du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont été également mis en avant.
En outre, il a indiqué que «la délégation marocaine devra étudier les recommandations présentées par les représentants des pays prenant part aux travaux de l’Examen périodique universel (EPU) avant d’y apporter des réponses» tout en précisant que notre pays va interagir de manière positive avec les observations ainsi formulées.
De son côté, la Dynamique Adala regroupant 137 associations et 9 réseaux nationaux et régionaux oeuvrant dans le domaine de la défense des droits de l’Homme, des femmes et de la démocratie, a estimé dans un communiqué publié récement que le rapport marocain présenté devant le CDH reste incomplet puisqu’il n’a pas évoqué le bilan de la mise en oeuvre des recommandations de l’EPU 2012, les droits linguistiques et culturels et la question amazighe, les droits et les libertés individuelles et la liberté de culte, les droits des femmes, la polygamie, l’héritage, l’avortement et le mariage des mineures.
Ces ONG ont également exprimé leur regret à l’égard des réponses de la délégation marocaine jugées éloignées du principe d’universalité des droits de l’Homme et des dispositions constitutionnelles. Mieux, elles se sont interrogées si ces réponses traduisent une position personnelle du chef de la délégation marocaine ou si elles expriment un changement dans les choix de l’Etat et dans ses orientations. En fait, elles reprochent au ministre le fait d’avoir nié l’engagement du Maroc stipulé dans le programme gouvernemental et qui insiste sur l’implication de notre pays dans le système des droits humains international et régional. Elles ont critiqué également le fait d’avoir renié les engagements du Royaume concernant l’adaptation du système juridique national avec ses engagements internationaux et le respect de la Loi suprême qui insiste sur les droits et les libertés dans leur globalité et leur universalité et la suprématie des conventions internationales sur les législations nationales.
Les recommandations présentées par les représentants des pays ayant pris part aux travaux de l’EPU ne semblent pas non plus avoir satisfait les ONG regroupées dans la Dynamique Adala. Pour elles, ces recommandations ont été générales, floues, complaisantes et éloignées de l’esprit des droits de l’Homme. La Dynamique Adala s’est également déclarée surprise par les positions hostiles au Maroc exprimées par certains pays, sous-tendues par des calculs politiciens et orientées par la propagande des ennemis de notre intégrité territoriale.