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«Ça fait du bien. Enfin. Je prends ça comme un geste d'amour», a soufflé Nabil Ayouch, la gorge serrée, en recevant son prix sur la scène du théâtre d'Angoulême. Après un mot pour les interprètes du film, ses «quatre petites fées», le réalisateur franco-marocain a rendu hommage «aux femmes arabes qui tous les jours se battent pour faire respecter leurs droits civiques fondamentaux».
L’interprète principale du film, la Marocaine Loubna Abidar a reçu le Valois de la meilleure actrice, glissant : «Je n'ai jamais osé en rêver». Au printemps dernier, elle avait indiqué avoir reçu des messages de haine et des menaces, alors que le film déclenchait au Maroc une intense polémique - mais engageait aussi un débat sur la prostitution.
Présenté au dernier Festival de Cannes, «Much Loved», qui sortira en France le 16 septembre, raconte les peines et joies de Noha, Randa, Soukaïna et Hlima, quatre prostituées de Marrakech, entre clients, soirées bien arrosées, danses sulfureuses, mais aussi moments de complicité, de tendresse, et rapports compliqués avec leurs familles.