Une rencontre-signature du livre "L’auteur dans l’image, l'écriture visuelle dans l’art contemporain" de l'universitaire Charafdine Majdouline, a été organisée dans le cadre de la session d'été de la 45ème édition du Moussem culturel international d'Assilah.
Le livre part d’une compréhension de l’art contemporain, de ses formes et de ses choix stylistiques, en lien avec les concepts de "littérature moderne" et de "recherche documentaire".
Selon l'écrivain, le livre cherche à démontrer la pertinence du concept d'"auteur" pour comprendre la nature du travail de l’art contemporain, ajoutant: "D’une part, la forme fixe, séparée de la structure du discours verbal, n’a plus une centralité absolue, et d’autre part, nous avons désormais un groupe d’intervenants dans l’œuvre, au premier rang desquels l’artiste lui-même, qui se manifeste à toutes les étapes en tant que porteur d’un projet visuel, dont les réalisations s’étendent dans le temps, avec des manifestations en constante évolution".
Cette oeuvre explore les détails de cette thèse et cherche à tester sa pertinence à travers cinq chapitres qui combinent théorie et pratique.
"Compte tenu de l’achèvement des caractéristiques du patrimoine artistique actuel, son influence commence à se faire sentir petit à petit dans les domaines de l’expression et de la communication, ainsi que dans la communauté culturelle", a expliqué l'auteur, précisant que l’une de ses caractéristiques les plus marquantes est la "composition" de formes et de formats picturaux, en s’inspirant de références littéraires et cognitives diverses.
C’est ce que l’on observe dans l’art vidéo, l’installation, la performance corporelle, le collage pictural et photographique, et d’autres formes de mélange entre l’auditif, le visuel et l’écrit.
L'auteur a noté que l’idée que la pratique de l’artiste contemporain se transforme en choix littéraires et en recherches est également renforcée par le fait qu’elle s’appuie sur des valeurs ancrées dans ces deux domaines, dont les principales sont les traditions de "l’écriture" et du retour à la "référence".
"On peut également observer la spécialisation d’artistes de renom et d’influence dans des sujets philosophiques, politiques et culturels, et leur enracinement dans ses questions à travers des années de recherche sur les matériaux, les matières premières et les formes, avec le même effort brillant que celui consacré à la recherche dans les documents, les archives et les découvertes cognitives", a-t-il relevé.
La session d'été de cette édition du Moussem, organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, à l'initiative de la Fondation du Forum d'Assilah, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (département de la Culture) et la commune d’Assilah, est consacrée aux arts plastiques.
Au programme de cette session, qui se poursuivra jusqu'au 27 juillet, figurent plusieurs colloques et conférences, qui réuniront académiciens, artistes et critiques d’art autour de l'art contemporain et de l’histoire de la gravure et son évolution, ainsi que l'histoire de l'impression et de l'édition au Maroc.
Le livre part d’une compréhension de l’art contemporain, de ses formes et de ses choix stylistiques, en lien avec les concepts de "littérature moderne" et de "recherche documentaire".
Selon l'écrivain, le livre cherche à démontrer la pertinence du concept d'"auteur" pour comprendre la nature du travail de l’art contemporain, ajoutant: "D’une part, la forme fixe, séparée de la structure du discours verbal, n’a plus une centralité absolue, et d’autre part, nous avons désormais un groupe d’intervenants dans l’œuvre, au premier rang desquels l’artiste lui-même, qui se manifeste à toutes les étapes en tant que porteur d’un projet visuel, dont les réalisations s’étendent dans le temps, avec des manifestations en constante évolution".
Cette oeuvre explore les détails de cette thèse et cherche à tester sa pertinence à travers cinq chapitres qui combinent théorie et pratique.
"Compte tenu de l’achèvement des caractéristiques du patrimoine artistique actuel, son influence commence à se faire sentir petit à petit dans les domaines de l’expression et de la communication, ainsi que dans la communauté culturelle", a expliqué l'auteur, précisant que l’une de ses caractéristiques les plus marquantes est la "composition" de formes et de formats picturaux, en s’inspirant de références littéraires et cognitives diverses.
C’est ce que l’on observe dans l’art vidéo, l’installation, la performance corporelle, le collage pictural et photographique, et d’autres formes de mélange entre l’auditif, le visuel et l’écrit.
L'auteur a noté que l’idée que la pratique de l’artiste contemporain se transforme en choix littéraires et en recherches est également renforcée par le fait qu’elle s’appuie sur des valeurs ancrées dans ces deux domaines, dont les principales sont les traditions de "l’écriture" et du retour à la "référence".
"On peut également observer la spécialisation d’artistes de renom et d’influence dans des sujets philosophiques, politiques et culturels, et leur enracinement dans ses questions à travers des années de recherche sur les matériaux, les matières premières et les formes, avec le même effort brillant que celui consacré à la recherche dans les documents, les archives et les découvertes cognitives", a-t-il relevé.
La session d'été de cette édition du Moussem, organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, à l'initiative de la Fondation du Forum d'Assilah, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (département de la Culture) et la commune d’Assilah, est consacrée aux arts plastiques.
Au programme de cette session, qui se poursuivra jusqu'au 27 juillet, figurent plusieurs colloques et conférences, qui réuniront académiciens, artistes et critiques d’art autour de l'art contemporain et de l’histoire de la gravure et son évolution, ainsi que l'histoire de l'impression et de l'édition au Maroc.