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Il s’agit en effet d’une reconnaissance qui vient consacrer le parcours singulier d’un cinéaste ayant réussi à se forger une place à part dans le champ cinématographique marocain au vu de la profondeur intellectuelle de son œuvre, la maturité de son langage et l’originalité de sa vision expressive. Autant d’atouts qui ont valu à son nouveau film un accueil particulier de la part des critiques français et une affluence conséquente depuis sa sortie dans les salles le 21 août.
Dans une déclaration à la MAP, Faouzi Bensaïdi ne cache pas sa joie. En effet, les critiques favorables parues dans des journaux, magazines et sites français ont permis au film de renforcer sa présence pour la deuxième semaine dans les salles. Le cinéaste a assuré que le prix de la mise en scène remporté au Festival d’Angoulême a conforté cette présence honorable au moment où la demande sur le film fait florès.
Visiblement sensible à cet accueil de la part du milieu de la critique connu pour sa rigueur et son sérieux, Bensaïdi l’est a fortiori en raison de la propension de certains critiques à reconnaître à “Mort à vendre” un nouvel apport et une plus-value esthétique au genre du film noir ou policier. C’est dire que le film, loin d’être une expérimentation dans le polar, est porteur d’une vision spécifique avec des outils esthétiques conférant un nouveau souffle au film noir, qui travaille sur l’underground des centres urbains, à l’instar de l’apport du cinéma asiatique dans les années 90. Mais au-delà de cet engouement des critiques, ces appréciations n’ont pas la même portée pour Faouzi Bensaïdi que celle de la reconnaissance que lui a témoignée un grand maître du cinéma mondial et icône incontestée du film noir, en l’occurrence le réalisateur américain Martin Scorsese. Ce dernier a même accepté d’apporter publiquement son soutien à l’affiche du film. Un précieux témoignage.
MAP