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Auparavant, Mohamed Gadallah, conseiller du président, avait donné le 28 avril comme date du début du scrutin.
La Chambre haute du Parlement égyptien a adopté dans la journée la loi électorale amendée par la Cour constitutionnelle, ce qui a permis au président Morsi de fixer la date des élections.
L’Assemblée du peuple - Chambre basse du Parlement - a été dissoute l’an dernier par la Cour constitutionnelle, juste avant l’élection présidentielle, en raison d’une loi électorale jugée «injuste».
Les législatives organisées fin 2011-début 2012, premier scrutin libre de l’histoire de l’Egypte, avaient été largement remportées par les Frères musulmans, devant les salafistes. Les partis libéraux n’avaient fait que de la figuration.
La Cour constitutionnelle, qui compte dans ses rangs des juges de l’époque de l’ancien président Hosni Moubarak, a censuré lundi le projet de loi électorale en proposant la modification de cinq articles.
Le Conseil de la Choura - Chambre haute du Parlement - a entériné jeudi la nouvelle mouture du texte sans même la soumettre au vote.
La loi électorale interdit notamment aux députés de changer d’affiliation politique après leur élection. A l’époque d’Hosni Moubarak, les candidats indépendants rejoignaient souvent après coup les rangs du parti au pouvoir.
La loi précise qu’un tiers des sièges de l’Assemblée du peuple devra être réservé aux indépendants - ce qui peut être interprété comme une tentative de limiter le poids des islamistes - et interdit aux anciens membres du Parti national démocratique (PND) d‘Hosni Moubarak, aujourd’hui dissous, d’être candidats pendant une période de dix ans.