Alors que le communiqué officiel faisant part de cette démission annonce que celle-ci «est destinée à montrer l'unité au plus haut niveau de la candidature commune face au Maroc», rapporte une dépêche de l’agence AFP. Laquelle ajoute les propos des trois nouveaux présidents de la candidature United 2026, le Canadien Steve Reed, le Mexicain Decio de Maria et l’Américain Carlos Cordeiro qui ont souligné que «comme co-présidents de notre candidature commune, nous sommes fiers de représenter l'engagement commun du Canada, du Mexique et des Etats-Unis d'accueillir la première Coupe du monde à 48 équipes avec une unité, une stabilité et une certitude inégalée».
Autrement dit, au lieu de se focaliser sur la candidature de l’autre prétendant, le bon sens veut que l’on se concentre sur la nôtre pour faire valoir les atouts qui puissent conduire le dossier «Maroc 2026» à l’objectif escompté.
A cet effet, le Maroc n’est pas à sa première tentative en vue d’organiser une Coupe du monde FIFA. Il faut donc retenir les leçons des précédentes candidatures (1994, 1998, 2006 et 2010) et rectifier le tir et non comme des optimistes zélés qui se sont lancés prématurément au décomptage de voix en notre faveur, alors que les premiers responsables du dossier marocain savent mieux que quiconque qu’un soutien n’est pas forcément un bulletin ou une main levée pour. Le diplomatiquement correct est de mise dans ces cas de figure puisque le rejet peut être maquillé par une déclaration trompeuse.
-
SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside la finale du GP de SM le Roi Mohammed VI de Tbourida
-
Matches amicaux pour les U18 et les U20: Stage de préparation de l’EN des natifs de 2000
-
Botola Pro D1 : HUSA-WAC débouche sur un score de parité
-
Tenue de l’assemblée générale de la Peňa Madridista de Casablanca
-
Coupe du monde de Wingfoil Dakhla 2024: L'Espagnole Elena Moreno sacrée
Et les meilleures cartes peuvent être autres que le fuseau horaire et la proximité avec l’Europe. De par le passé, l’on avait usé de ces donnes à toutes les sauces mais le résultat n’avait pas suivi. Et l’on voit mal comment il le sera aujourd’hui au moment où le décalage horaire n’est pas un grand souci puisque les matches peuvent être programmés en fin de matinée ou de soirée tant que cela arrange les diffuseurs et les sponsors FIFA dont les gros mastodontes se trouvent du côté de l’Amérique et de l’Asie.
Quant à la proximité avec l’Europe, il faut se dire que seule l’Espagne est aux portes du Maroc. Pour un Slave, un Scandinave ou encore un Germanique, traverser l’Atlantique pour débarquer en territoire américain, cela est égal, plus ou moins, au même nombre d’heures de vol qu’il devra se taper pour atteindre le Royaume.
Le Comité de candidature Maroc 2026 est tenu de répondre favorablement à ces critères, car comme il est mentionné dans ledit guide « les notes obtenues déterminent si une candidature peut être retenue pour l’étape suivante de la procédure, à savoir sa sélection par le Conseil de la FIFA pour une soumission au vote du congrès », prévu le 13 juin prochain, sachant qu’une commission d’inspection de la Fédération internationale de football est attendue à la mi-avril au Maroc.
Bref, les responsables de la candidature marocaine savent à quoi s’attendre. Monter un dossier en béton où rien ne doit être laissé au hasard, sachant qu’entre autres contraintes auxquelles il faudra faire face c’est le public, nouvelle génération du Mondial 2026. Une grande partie des supporteurs sera constituée par les natifs du troisième millénaire, des gens qui perçoivent les choses autrement. Comme ne pas rester admiratif plus qu’il en faut devant un monument ou un paysage naturel, préférant vivre à fond, en leur proposant tout un éventail de choix d’activités rendant leur séjour des plus agréables.