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Le président du Paraguay, Horacio Cartes, avait annoncé fin août que son pays s'associait à la candidature commune de l'Argentine et de l'Uruguay.
Il s'est réuni mercredi à Buenos Aires avec ses homologues uruguayen, Tabaré Vazquez, et argentin, Mauricio Macri, pour officialiser la nouvelle.
M. Vazquez a assuré avoir mis "moins de 40 secondes" à se décider quand l'idée d'une candidature conjointe, à l'occasion du centenaire du premier Mondial, remporté par l'Uruguay, a surgi.
"La première réunion (de préparation de la candidature) sera organisée dans la première semaine de novembre", a précisé M. Cartes, soulignant que "d'autres pays vont vouloir accueillir (ce Mondial) mais il y a un argument très fort en faveur de l'Uruguay, qui célébrera les 100 ans" depuis la première Coupe de monde chez elle.
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, se trouvait mercredi dans la capitale argentine ét s'est réuni avec les trois chefs d'Etat.
Des sources gouvernementales paraguayennes avaient indiqué en août que les trois présidents s'étaient mis d'accord pour proposer à la Fifa six sites pour l'Argentine, trois pour l'Uruguay et trois pour le Paraguay.
Une telle répartition avait été opérée entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, qui eux candidatent pour le Mondial-2026.
Les Mondiaux 2026 et 2030 se disputeront avec 48 équipes contre 32 actuellement.
Par ailleurs, le président de la Fifa, Gianni Infantino, a estimé que l’Argentine peut contribuer au développement du football et pas seulement avec des joueurs vedettes comme Lionel Messi.
"L'Argentine a connu une mauvaise passe ces dernières années, au niveau administratif, comme d'autres, sur ce continent et hors du continent, comme la Fifa. Nous le savons tous", a ajouté le patron du football mondial, en référence au scandale de corruption qui a récemment secoué l'univers du ballon rond.
Dans la foulée de cette affaire qui a éclaté en 2015, trois anciens présidents de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) ont été placés en détention ou assignés à résidence, de même que plusieurs présidents de fédérations nationales.
En place depuis janvier 2016, la nouvelle administration de la Conmebol, dirigée par Alejandro Dominguez, a entrepris de profondes réformes, saluées par les cabinets d'audit et la Fifa.
Pour Gianni Infantino, l'Argentine doit "être un exemple" en y mettant du "coeur, (de la) force et (de la) passion, pour commencer à travailler sérieusement pour ce sport, avec une nouvelle Fifa, plus forte, avec une nouvelle Conmebol, plus forte".
Depuis la mort du parrain du football argentin, Julio Grondona, en 2014, la Fédération argentine, un temps placée sous tutelle de la Fifa suite à de graves détournements de fonds, a traversé une période de crise. Depuis mars 2017, elle est présidée par Claudio Tapia.