-
Un quart de la faune d'eau douce menacé de disparition
-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
Chez les adolescents, le rejet de la viande est assez fréquent, souligne Damien Galtier. Leurs motivations peuvent être d’ordre éthique, par respect pour les animaux, ou bien être une façon de se distinguer du modèle alimentaire familial et donc de se rebeller contre les parents. Pas d’inquiétude, dans la majorité des cas, cet engouement ne durera que quelques jours, voire quelques semaines. Si l’ado continue à manger du poisson, des œufs et des produits laitiers, aucun souci de carences. En termes de protéines, ses besoins journaliers sont de l’ordre de 0,8 g à 0,9 g par kilo de poids, soit 36g environ pour un ado de 45 kg. Une quantité couverte par un menu "classique": du lait au petit déjeuner, du poisson ou des œufs et un yaourt à midi, une part de fromage et un mélange céréales-légumineuses le soir. S’il refuse aussi le poisson, ses apports en oméga-3 risquent dêtre déficitaires. Optez alors pour des œufs et des produits laitiers issus de filières "oméga-3", et pensez aux huiles de colza et de noix pour l’assaisonnement. "En revanche, le végétalisme (alimentation excluant viande, poisson, œufs et produits laitiers) est à proscrire chez l’ado, insiste Damien Galtier, car de nombreux nutriments essentiels à la croissance se trouvent surtout dans les produits d’origine animale: les vitamines B12 et D, le fer (celui des végétaux est moins bien assimilé), le calcium." Expliquez-lui pourquoi ce régime ne lui est pas adapté. Il insiste violemment? Une consultation chez un psychologue spécialiste des ados s’impose afin de décrypter le malaise sous-jacent.