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Londres perd des millionnaires
Le stock d'adresses IP non allouées continue à baisser. Il vient de passer sous le seuil symbolique des 10% de l'espace d'adressage global. C'est la Number Ressource Organization, une structure à but non lucratif qui veille sur cette ressource en voie de disparition, qui l'affirme. Le risque de pénurie totale se rapproche dangereusement vite : elle pourrait intervenir dès le second semestre 2011. Le protocole Ipv4 utilisé pour faire communiquer entre eux l'immense majorité des équipements présents sur le réseau mondial recourt à un codage des adresses sur 32 bits, soit un total disponible théorique de 4.294.967.296 (soit deux à la puissance 32) adresses. Certaines plages réservées pour les réseaux privés ou la diffusion multicast amputent cette ressource d'environ 300 millions. Ce qui laisse tout de même un stock d'environ 4 milliards d'adresses.
Si cela paraissait énorme au début des années 80, la situation a bien changé depuis. En cause, l'accès massif des entreprises puis des particuliers à Internet et, désormais, la multiplication des terminaux mobiles connectés. De plus, l'attribution des adresses n'a pas été optimale durant longtemps. Les premiers demandeurs ont ainsi bénéficié de larges lots (l'unité de base était alors de 16 millions d'adresses !), alors qu'ils n'en exploitent la plupart du temps qu'une minuscule partie.
Si cela paraissait énorme au début des années 80, la situation a bien changé depuis. En cause, l'accès massif des entreprises puis des particuliers à Internet et, désormais, la multiplication des terminaux mobiles connectés. De plus, l'attribution des adresses n'a pas été optimale durant longtemps. Les premiers demandeurs ont ainsi bénéficié de larges lots (l'unité de base était alors de 16 millions d'adresses !), alors qu'ils n'en exploitent la plupart du temps qu'une minuscule partie.