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A travers le regard d’un chat, il traite de sujets de société, de politique, de religion, de sport… pour que chacun de nous puisse y trouver son bonheur en lisant ces différentes chroniques. Ainsi, il classe les professeurs universitaires en trois catégories, en chercheurs “scientifiques”, chercheurs “scientifrics”, et chercheurs scientifilles. A la question de savoir à quelle catégorie il appartient, lui qui est aussi universitaire, il répond avec son rire sarcastique: "Peut-être les trois à la fois”; en ajoutant une quatrième qui est ma marque déposée: "je suis un chercheur “schmilblick"; faisant ainsi allusion au fameux sketch de Coluche.
Tout le monde passe au peigne fin dans ce nouvel ouvrage. Les personnages politiques marocains et français (surtout Sarkozy), certaines stars de la télé moralisatrice, comme Amrou Khalid, les cinéastes, la mafia des habitats économiques, la FIFA, la nouvelle Constitution…
L’autodérision est omniprésente mais les procédés de satire ne sont pas les seuls outils qu'utilise Mokhtar Chaoui. Dans ses chroniques, il fait également allusion à des événements dramatiques comme la mort de 33 enfants d’Angfou, le village de l’Atlas, à qui Mokhtar Chaoui rend hommage dans « Silence ! Ça meurt».
« Moi, Ramsès le chat »… est un livre véritablement cathartique, une soupape savante, une thérapie livresque qui sème la joie sur une terre en proie au désespoir », Concluent les Editions Salina
Pour rappel, Mokhtar Chaoui est né à Tanger en 1964. Actuellement enseignant-chercheur à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan, il a publié plusieurs articles et quelques nouvelles. Ainsi que «Refermez la nuit», recueil de poèmes paru en février 2007 et un premier roman « Permettez-moi, Madame, de vous répudier ».