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Electromécanicien de profession, cet artiste autodidacte s'est essayé tout d'abord à l'impression de marques sur bois, puis s'est pris au plaisir de créer des formes et des arabesques dans la matière qu'il brûle et travaille sur la toile avec les outils de son métier.
Après avoir allié peinture et impression par le feu, l'artiste dans ses dernières œuvres, tend à exploiter uniquement le potentiel de cette dernière technique qui offre une palette de couleurs allant du noir au beige, en passant par tous les degrés du marron.
Dans une déclaration mardi à la MAP, Mohamed Ziani a confié être attiré par l'art abstrait, notamment celui de Vassily Kandinsky, ajoutant que l'utilisation de cette technique particulière lui permet de se forger un style à part, proche de sa vie et de son histoire personnelle.
Il a aussi noté qu'il puisait son inspiration notamment dans l'archéologie et les mouvements du cosmos, qui donnent un aspect mythologique à l'œuvre et en font un miroir des émotions.
L'artiste est également attaché à sa ville natale et au Maroc en général, attachement qui se traduit par des tableaux s'inspirant de l'histoire et de l'architecture marocaines, mais toujours dans un style épuré sous l'influence de l'art abstrait.
Né en 1971, Mohamed Ziani a, à son actif, des expositions à la Maison des cultures de Molenbeek (2011) et au complexe Tour et Taxis (2012) à Bruxelles.