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Comparant un court métrage à une nouvelle et un long métrage à un roman, il relève que “la nouvelle n’est pas la deuxième division du roman, mais une forme d’expression littéraire à part entière, comme le court métrage est une forme d’expression cinématographique indépendante et pas forcément un tremplin pour le long métrage”. Il évoque, à cet égard, son expérience personnelle, faisant savoir qu’il est en train de préparer un court métrage “seulement parce qu’il en a envie et qu’il éprouve le désir de le faire et non pas qu’il envisage d’avoir une carrière cinématographique et de réaliser des longs métrages”.
S’agissant des obstacles qui entravent le développement du format cinématographique du court métrage au Maroc, Laroussi cite notamment l’écriture du scénario, soulignant qu’il ne suffit pas d’avoir des idées mais de savoir les transmettre au public. Il affirme ainsi, que le Maroc regorge de talents qui ont une vision et des histoires à raconter mais qui ne savent pas le faire, insistant sur l’impératif de prendre en charge ces jeunes et de les former dans le domaine de l’écriture cinématographique.
“Si le public ne comprend pas le message que veut véhiculer le réalisateur à travers son court métrage et n’est pas touché par l’histoire qu’il a racontée, c’est qu’il y’a un problème”, relève-t-il. Il explique, dans ce sens, que le jury du court métrage du FNF, qui juge des critères comme l’idée, le scénario, la mise en scène, le récit et les intrigues pour départager les films en compétition, doit d’abord être touché et demeure très sensible à l’émotion que lui procure une œuvre cinématographique. Pour ce qui est de la situation actuelle de l’industrie du film au Maroc, Laroussi déplore la disparition des salles de cinéma et la défection du public, tandis qu’”on s’est contenté de mettre en avant la progression quantitative de la production cinématographique et la présence des films marocains dans les festivals internationaux”.