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D’après ce dernier, « certaines sociétés nationales peinent à saisir les opportunités offertes par le marché africain lorsqu'elles cherchent à élargir leurs activités, à se développer ou à s'internationaliser ».
Et pour cause, un certain nombre d’obstacles persistants, tels que les visas et la gestion des devises, entravent leur projet d’expansion sur le continent, a-t-il expliqué dans un entretien accordé récemment à la MAP.
En dépit de ces obstacles, Mohamed H'midouche, par ailleurs président-fondateur de l'Inter Africa Capital Group, reconnaît toutefois que «des efforts soutenus sont déployés par des institutions, notamment les banques marocaines, qui travaillent assidûment pour résoudre ces problèmes ».
Ces institutions ont concrètement « mis en place des facilités de paiement, incluant des systèmes sécurisés permettant d'échanger en utilisant uniquement les monnaies locales, éliminant ainsi la nécessité de recourir au dollar ou à l'euro », a-t-il noté.
Mais si l’on veut aider véritablement les entreprises marocaines à mieux se positionner sur le marché africain, l’expert international en économie et finance souligne qu’il est impératif d'assurer une représentation continue des Chambres de commerce, à l'image de l'Egypte au sein du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA).
Il note par ailleurs que « l'avènement de Casablanca Finance City (CFC), la première place financière en Afrique, a intensifié l'intérêt des entrepreneurs marocains et même étrangers, qui sollicitent l'accréditation pour obtenir le statut CFC. Celui-ci leur confère des avantages attrayants, dont l'accès à des informations pertinentes sur l'Afrique.
Lors de cet entretien, Mohamed H'midouche a profité de cette occasion pour rappeler que le Maroc s'affirme dorénavant comme la porte d'entrée privilégiée vers l'Afrique pour de nombreuses entreprises étrangères désirant accéder au marché africain.
Des entreprises qui « bénéficient sur place du soutien des opérateurs marocains, tandis que les missions diplomatiques marocaines jouent un rôle clé en fournissant appui, conseils et orientation quant à l'environnement des affaires », a-t-il souligné.
Pour lui, il ne fait ainsi aucun doute que le Maroc se profile comme un hub économique stratégique, agissant en tant que passerelle entre le continent africain et le reste du monde.
Une position privilégiée « renforcée par l'organisation de rencontres de grande envergure tels que l'Africa Investment Forum à Marrakech (du 8 au 10 novembre 2023) et les Assemblées annuelles BM/FMI (du 9 au 15 octobre) qui créent un véritable marché propice à la conclusion d'affaires.
Par ailleurs, « la renommée internationale et africaine du Maroc est étayée par ses infrastructures développées et son environnement propice aux affaires, contribuant ainsi à asseoir sa réputation sur la scène mondiale », a poursuivi l’expert.
Evoquant les secteurs dans lesquels les entreprises marocaines se sont particulièrement distinguées en Afrique, le président-fondateur de l'Inter Africa Capital Group a d’emblée déclaré que « grâce à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, plusieurs secteurs sont actuellement représentés en Afrique, notamment les banques, les assurances, le BTP (dont le logement social), l'industrie du ciment, les bureaux d’études et l'architecture ».
Alain Bouithy