Qu'est-ce que ça fait d'être le sauveur du Cameroun après deux ans d'absence?
"Sauveur, je ne sais pas... Il y a des jours où on peut tout essayer et ça ne passe pas. Mais bien sûr, ça fait plaisir de revenir. J'ai fait deux CAN et une Coupe des Confédérations, et puis ça a changé avec ma blessure. Cela faisait deux ans que je n'étais pas là, mais je jouais avec mon club en Allemagne (Fribourg) dont je suis le buteur. L'entraîneur m'a donné la chance de revenir, et je suis là pour montrer de quoi je suis capable. Quand on a joué pour l'équipe nationale, on garde toujours espoir. Mais je connais le groupe: même si on reste longtemps en-dehors de l'équipe, elle reste la même. L'ambiance et l'esprit, c'est ça qui nous fait avancer".
Comment ça se passe avec Samuel Eto'o?
"Je m'entends très bien avec lui. Jouer à côté de lui, qui est mondialement connu, ça donne envie. Mais ce n'est pas que moi: toute l'équipe est derrière lui, parce que c'est un leader et notre capitaine".
Que pensez-vous du parcours du Cameroun dans cette CAN jusqu'à présent?
"Quand on joue contre le Gabon ou la Zambie, il faut être à 100%, parce que ceux qui jouent contre nous vont à la guerre. On n'était pas content de notre première mi-temps contre la Zambie: on a mal commencé mais on a fini en beauté. On avait pensé que ce serait facile de gagner mais ce n'était pas le cas. Contre la Tunisie ce sera difficile parce qu'ils ont besoin d'une victoire pour se qualifier. On les a toujours battus mais le Gabon, on l'avait battu deux fois en qualifications et il nous a battus ici. Ce ne sera pas facile mais nous allons bosser à fond pour aller chercher ce trophée de la CAN".