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En effet, le Front pour la défense du droit de grève avait réitéré son rejet catégorique de ce projet de loi, tout en décidant de renforcer sa mobilisation face à ce qu’il considère comme une menace contre les acquis sociaux des salariés et des fonctionnaires.
En ce sens, le Front a appelé à une grande mobilisation devant le Parlement, mardi 17 décembre à 12h00, pour protester contre ce projet de loi, invitant toutes les organisations sociales et syndicales à participer massivement à cette manifestation.
Une conférence sera organisée pour analyser les impacts juridiques, économiques et sociaux dudit projet de loi, l’objectif étant de sensibiliser l’opinion publique et de dénoncer les risques que comporte ce projet de loi.
Les composantes du Front dénoncent l’approche unilatérale du gouvernement dans l’élaboration de ce projet, n’ayant pas pris en compte les propositions des organisations syndicales, des acteurs politiques et sociaux, affirmant que ce texte législatif restreint le droit constitutionnel à la grève et s’inscrit en porte-à-faux avec les engagements internationaux du Maroc.
Le Front a salué les Groupes parlementaires et les députés qui ont voté contre ce projet de loi et les encourage à poursuivre leur combat et leur mobilisation contre ce projet au sein de l’institution parlementaire, en particulier dans les commissions compétentes.
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie au Parlement s’est opposé à ce projet de loi, car il estime qu’il «doit être considéré avant tout comme un projet sociétal nécessitant une large consultation à même de parvenir à un consensus, avec l'implication de toutes les parties concernées pour que ladite loi garantisse les intérêts des couches de la société dans son ensemble».
En outre, le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a proposé un préambule, mettant l’accent sur la nécessité de faire référence dans ce texte législatif aux dispositions de la Constitution, aux Orientations Royales notamment celles contenues dans le discours de S.M le Roi du 9 octobre 2015 à l'occasion de l'ouverture de la première session de la cinquième année législative de la neuvième législature du Parlement, aux conventions internationales et aux principes des droits humains.
Le Groupe socialiste a également proposé un nouvel article dans lequel il prône que la grève prenne, conformément aux pratiques syndicales à l’échelle internationale et nationale, plusieurs formes de manifestations pacifiques, y compris les sit-in, les grèves solidaire, tournante et perlée.
A rappeler que le Front pour la défense du droit de grève, qui a été constitué récemment, comprend des syndicats, des partis politiques et des associations de défense des droits de l’Homme. Parmi ces acteurs, on retrouve des formations influentes telles que l'USFP et la FDT, qui jouent un rôle moteur dans la mobilisation contre ce texte.
Les fondateurs de ce Front ont affirmé que la porte reste ouverte à tous les acteurs et forces prêts à s’engager dans son programme militant. Il aspire également à collaborer et à coordonner ses efforts avec toutes les dynamiques sociétales concernées par cette problématique.
Compte tenu du contexte national général dans lequel cette initiative a vu le jour, marqué notamment par une intensification des tensions sociales dues aux politiques publiques menées dans de nombreux domaines et secteurs, ainsi que par les préparatifs de législations fondamentales censées restructurer le champ social et les droits et libertés, cette initiative vise à élargir son champ d’action coordonné pour inclure d’autres dossiers et enjeux sociétaux, lorsque cela s’avère nécessaire.
Mourad Tabet