une journée de sensibilisation pour le développement de la riziculture dans la région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen a été organisée récemment, dans la perspective de créer un espace de communication entre producteurs, professionnels, partenaires et acteurs de la filière du riz.
Initiée par la Direction régionale de l’agriculture en coordination avec la Chambre régionale de l’agriculture, cette action fait suite au contrat-programme relatif à cette filière durant la période 2014-2020, signé en marge de la 7ème édition des Assises de l’agriculture, le 23 avril 2014, entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle du riz (FNIR).
Les participants ont ainsi débattu du contenu du contrat-programme relatif au développement de la riziculture dans le cadre du Plan agricole de la région, ainsi que des techniques et des coûts de production pour contribuer à l’augmentation de la productivité et des rendements.
Le contrat-programme relatif au développement de la riziculture 2014-2020 vise à augmenter les rendements moyens de riz à 80 quintaux/ha et à améliorer la marge nette des riziculteurs de 3.600 DH/ha.
L’ambition étant également d’étendre les superficies de 6.500 à 11.000 ha et d’améliorer les niveaux de consommation nationale (de 2 kg/hab/an à 3 kg/hab/an) et des conditions du marché national du riz.
Par ailleurs, la production des céréales d’automne, dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, devrait atteindre environ 8,5 millions quintaux, selon les prévisions préliminaires de l’Office régional de mise en valeur du Gharb (ORMVAG).
Le blé tendre vient en tête avec plus de 7,6 millions q, suivi du blé dur (395.100 q) et de l’orge (369.591 q), a indiqué, mercredi à Sidi Kacem, le délégué régional du ministère de l’Agriculture, Rifi El Mahdi devant le conseil de la région, réuni en session ordinaire du mois de mai.
Il a, en outre, exposé les projets d’équipement hydro-agricole dans la région qui prévoient, à l’horizon 2020, l’extension des superficies équipées à 88.460 ha pour un coût estimé à 18 milliards de dirhams, avec des possibilités de financement dans le cadre d’un partenariat public-privé.
M. Rifi a également soulevé le problème des dettes d’eau d’irrigation qui obère les efforts des agriculteurs dans la région et dont les intérêts de retard dépassent, dans certains cas, la dette principale ou la valeur de la terre, et présenté la stratégie proposée par l’ORMVAG pour le résoudre.
Ces dettes ont atteint 447 millions de dirhams, a fait savoir le responsable, précisant que l’office compte 29.000 clients dont 9.000 à 10.000 seulement s’acquittent de leur dû.