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Habitué des planches et du grand écran, l’infatigable Galabru jouera dans « Les Rustres », une pièce de Carlo Goldoni nouvellement adaptée et mise en scène par son fils Jean Galabru. Cette entraînante comédie a rencontré un grand succès auprès du public européen, notamment en France, Suisse, Monaco et en Belgique où elle fait l’unanimité chez nombre de critiques.
« Un chef de famille décide de marier sa fille dans le plus grand secret. Comme la tradition l'exige, les jeunes promis ne doivent à aucun prix se rencontrer avant les fiançailles. Pourtant, bien que soumises à leurs maris, leurs femmes, organisent la rencontre. La manigance est découverte. Scandale! ». Ainsi se résume la trame de la pièce où l’acteur joue le rôle d’un bougon misogyne.
Rappelons tout de même que Galabru a maintes fois joué cette pièce. La première fois c’était en 1961 au Festival d’Avignon, sous la direction de Jean Vilar.
A l’époque, confie-t-il dans un entretien au journal français La Montagne, « c'était une découverte, la pièce n'était pas du tout connue, et elle a rencontré un très gros succès, suivi de tournées en France et en Belgique. C'est un véritable chef-d’œuvre, qui tient sa place parmi les grandes comédies du répertoire international ». Avant d’ajouter : «C'est un rôle qui me tient à cœur, je l'ai repris à de nombreuses reprises, notamment au théâtre de la Michaudière en 1978, et plus récemment en 2004 au théâtre Saint-Georges, dans une nouvelle adaptation française faite par mon fils ».
A propos de l’auteur de la pièce, Michel Galabru déclare que « Carlo Goldoni est un grand auteur classique, que l'on peut comparer à Molière, dont il était d'ailleurs un grand admirateur. Ils ont un peu la même manière de dépeindre la société à travers des caractères psychologiques passionnants ».
Outre l’Hexagone, les avis de la presse sur la pièce et la prestation des comédiens sont unanimes: cette pièce « savoureuse » propose des dialogues d’une « vivacité rare » avec un Galabru en bougon misogyne, incroyablement à l’aise, « capable de tout, de mille inventions » et dont les ahurissements ne laissent pas indifférente l’assistance. Un moment quasiment historique, à ne manquer sous aucun prétexte.
Outre Michel Galabru dans la peau de Lunardo, le public appréciera aussi les performances des comédiens Maxime Lombard (Simon), Jean Galabru (Canciano), Philippe Sablayrolles (Maurizio) et Julien Guieu (Felipetto).
Au-delà de la pièce qu’il jouera au bonheur du public, la présence de Michel Galabru sur la scène marocaine signe aussi le retour au Maroc de celui qui naquit en 1922 à Safi. Des retrouvailles qui ne passeront pas inaperçues.
«C’est en effet la première fois que Michel Galabru vient se produire sur la scène du pays qui l’a vu naître. A cette occasion, des représentants de la ville de Safi lui rendront hommage », soulignent les organisateurs de ce spectacle. Autant dire que les deux représentations au Mégarama de Casablanca, organisé par N5 Productions en partenariat avec la chaîne de télévision 2M, ne se feront pas sans émotion.
Soulignons que la nouvelle adaptation a déjà fait l’objet d’une réalisation pour la télévision.