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"Nous resterons toujours dans l'esprit de Libreville", a-t-il promis, confiant qu'il gardera à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition à Bozizé, et qu'il organisera des élections "libres et transparentes d'ici trois ans".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dimanche la prise de pouvoir par les rebelles du Séléka à Bangui et s'est déclaré inquiet des violations de droits de l'Homme, selon son porte-parole Martin Nesirky.
M. Ban "condamne la prise de pouvoir anticonstitutionnelle intervenue en République centrafricaine et appelle au rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel", indique le communiqué de l'ONU. Il "réitère que les accords de Libreville (..) restent le cadre le plus viable pour assurer une paix durable et la stabilité dans le pays".
Le secrétaire général est "profondément préoccupé par les rapports faisant état de sérieuses violations des droits de l'Homme et rappelle à tous ceux qui sont responsables de telles violations qu'ils devront répondre de leurs actes".
M. Ban "appelle au calme et au respect de l'état de droit" et se dit "préoccupé par la situation humanitaire désastreuse" du pays et par les informations sur des pillages à Bangui, "y compris contre les biens des Nations unies". Les Nations unies "rappellent aux autorités leurs obligations d'assurer la sécurité de tout le personnel des Nations unies et de ses locaux".
Les Nations unies "continueront à travailler étroitement" avec la CEEAC et l'Union africaine "pour aider à résoudre la crise" en République centrafricaine, conclut le texte.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris Bangui dimanche matin, après une offensive éclair mettant en fuite le président François Bozizé, au pouvoir depuis dix ans et qui était introuvable dans la soirée.