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"Quel que soit le plan antiterroriste mis en place dans cette région, il serait voué à l'échec sans la participation du Maroc, un pays extrêmement important pour n'importe quelle autre stratégie, d'ailleurs, dans cette partie du monde", a affirmé cet ancien responsable des opérations au sein de l'Agence anti-drogue US (Drug Enforcement Agency).
Evoquant la lettre adressée récemment par 54 sénateurs américains à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, dans laquelle ils ont soutenu le principe d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, M. Braun a relevé que les représentants du peuple américain sont, en effet, préoccupés par la montée en puissance des activités d'Al-Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI) et par "ses liens de plus en plus avérés avec le trafic de cocaïne émanant de l'hémisphère ouest".
Pour cet expert en matière de lutte anti-drogue, "il n'y a aucun doute sur les liens et convergences d'intérêts entre AQMI et les forces armées révolutionnaires colombiennes, ainsi qu'avec les puissants cartels mexicains et colombiens". Il s'agit là "d'un mélange détonnant" de plusieurs types de menaces, a-t-il mis en garde, appelant "à ne pas les sous-estimer pour ne pas avoir à en payer le prix ultime".
Dans les camps de Tindouf, "les jeunes âgés entre 16 et 25 ans sont privés de leurs droits et vivent dans des conditions abjectes et sans espoir d'un lendemain meilleur", a d'autre part déploré Michael Braun, notant que "les organisations terroristes puissantes telle que Al-Qaeda au Maghreb Islamique sont des experts en matière de détection de personnes présentant de tels signes de vulnérabilité".
Il avait récemment souligné qu'Al-Qaeda au Maghreb Islamique, dénomination que porte le "Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat", (GSPC) depuis son allégeance à l'organisation d'Oussama Ben Laden, "n'est pas uniquement une organisation terroriste, mais également une puissante organisation criminelle". Ce groupe "est motivé par le goût du lucre que ce soit en Dollar ou en Euro", soutient cet expert international.
Michael Braun a, par ailleurs, mis en exergue l'approche "inclusive et pleine de bon sens de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine", faisant observer qu'il n'avait pas vu "de proposition similaire d'une quelconque autre partie dans la région qui s'en rapprocherait un tant soit peu".
Traitement du phénomène de l’extrémisme
Le traitement du phénomène de l'extrémisme passe par l'adoption d'une approche basée sur la compréhension de l'Autre et le respect de la différence, ont souligné jeudi les participants à une table ronde sur "L'Islam et l'extrémisme". L'extrémisme ne se limite pas à un pays ou une religion donnés, mais constitue un phénomène mondial qui touche tous les pays et les religions, ont relevé les participants lors de cette rencontre organisée par "Media diversity institute" (MDI).
Dans ce cadre, Mme Milicia Pesic, directrice exécutive de MDI a mis l'accent sur la nécessité de la compréhension de l'Autre, abstraction faite de sa race, de sa religion ou de son ethnie.
La mission principale du MDI consiste à examiner les différents sujets concernant en particulier l'Autre, l'extrémisme et la démocratie, a-t-elle relevé.