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Le ministère public a affirmé la pertinence des démarches procédurales et la régularité des formalités, tout en insistant sur la production des effets juridiques des procès-verbaux de la police judiciaire.
Le parquet a également soutenu le bien-fondé de l'expertise pratiquée sur les outils informatiques et ses conclusions sur la base de la confrontation des mis en cause, faisant observer que ces éléments n'ont fait l'objet d'aucun recours, ni remis en question.
La Cour a fixé le 11 juillet comme date pour reprendre l'examen de l'affaire et l'audition de la défense des accusés.
Concernant les conditions dans lesquelles se déroule le procès, l'avocate au Barreau de Rabat, Hafida Mekssaoui, les a qualifiées d'excellentes.
Dans une déclaration à la MAP, l'avocate qui représente l'accusé principal et certains autres mis en cause, a relevé que "toutes les garanties d'un procès équitable sont réunies, tel que le service d'interprétariat pour l'accusé suisse".
Pour sa part, Khalid Fettaoui, avocat au Barreau de Marrakech, qui représente la partie danoise, a affirmé que son client “place son entière confiance en la justice marocaine qui a assuré toutes les garanties aux ayants droit”.
Il a également exprimé son souhait que la sentence soit compatible avec la gravité des actes commis.
Les accusés sont poursuivis notamment pour "constitution d'une bande pour préparer et commettre des actes terroristes, atteinte à la vie de personnes avec préméditation, possession d'armes à feu et tentative de fabrication d'explosifs en violation de la loi, dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public".
Dans le cadre des investigations menées après la découverte des corps sans vie de deux touristes étrangères dans la région d'Imlil, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, avait annoncé l'arrestation des personnes accusées, en collaboration avec la Gendarmerie Royale et la Sûreté nationale.