-
Journée arabe de lutte contre l’analphabétisme : Un appel renouvelé à l'action pour éradiquer un frein majeur au développement
-
Rougeole : 41 cas d’infection recensés dans certains établissements pénitentiaires
-
Premier Congrès africain de pédiatrie à Casablanca
-
Le Maroc plaide pour renforcer l’usage de l'IA dans l'enseignement
-
L'ouverture du SGG sur l'université à même de renforcer la connaissance du système juridique national
De retour de la mosquée du quartier, feu Anas Bennis aurait, selon la version du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), attaqué les policiers en patrouille avec un couteau et blessé l'un d'eux, rappelle la même source, indiquant que l'agent de sécurité, Yannick Bernier avait tiré deux balles sur Anas Bennis, dont l'une l'avait atteint au cœur. Roy était alors le coéquipier de Bernier, lorsque celui-ci avait abattu Anas Bennis.
L'affaire de feu Anas Bennis a été citée par le Comité de déontologie policière du Québec qui a jugé coupable l'agent de police Roy dans une autre affaire survenue en 2008 à la Plaza Côte-des-Neiges.
Roy avait "intimidé, accusé sans justification, utilisé la force sans raison, arrêté et détenu illégalement un dénommé Kenny Andrew Hopkinson", selon le Comité relayé par le quotidien "Le Devoir", ajoutant que lors d'une patrouille, avec un autre coéquipier, les deux policiers avaient interpellé M.Hopkinson. En présence de versions contradictoires de la part de Roy et de Hopkinson, le Comité déontologique a décidé de retenir les explications de ce dernier qui, a-t-il conclu, "n'a commis aucun fait pouvant justifier son arrestation". Suite au "meurtre" d’Anas Bennis, plusieurs dizaines de personnes représentant quelque 28 associations québécoises de défense des droits de l'Homme, avaient participé devant le Palais de Justice à Montréal, à une manifestation au cours de laquelle elles ont appelé à ce que justice soit rendue. La famille du défunt ne cesse depuis de réclamer la levée du secret sur le dossier de l'enquête.
La manifestation avait été organisée par le collectif "Justice pour Anas" qui regroupe de nombreuses associations marocaines du Québec, soutenues par plusieurs autres associations québécoises œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme.