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Cet ensemble de stratégies a été présenté en début de semaine dans le cadre du lancement du partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants.
«Ce partenariat vise à réunir les gouvernements, les institutions des Nations unies, la société civile, le secteur privé, les chercheurs et les milieux universitaires pour forger la volonté politique, promouvoir des solutions, accélérer l’action et renforcer la collaboration afin de prévenir les violences à l’encontre des enfants», a indiqué l’OMS.
Selon une étude récente publiée dans la revue «Pediatrics», jusqu’à un milliard d’enfants ont subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles, au cours de l’année passée.
«L’homicide fait partie des cinq premières causes de mortalité chez l’adolescent. Un enfant sur 4 subit des violences physiques et près d’une fille sur cinq des violences sexuelles au moins une fois dans sa vie», a indiqué l’OMS assurant toutefois que toutes les approches proposées ont été testées et ont donné des résultats concrets.
En effet, comme le fait observer le Dr Etienne Krug, directeur à l’OMS, «les connaissances sur l’étendue et les effets néfastes des violences faites aux enfants se développent, de même que les données factuelles sur les stratégies efficaces de prévention».
Ce qu’il y a maintenant, a estimé ce dernier, c’est que «nous devons désormais nous appuyer sur ces connaissances pour travailler collectivement afin de créer les environnements sûrs, stables et protecteurs mettant les enfants à l’abri des effets néfastes de la violence».
Notons que les sept stratégies retenues par l’OMS prônent la mise en œuvre et l’application des lois limitant l’accès des jeunes aux armes à feu et aux autres armes (Afrique du Sud) ou celles interdisant aux parents d’infliger aux enfants des punitions violentes (nombreux pays européens); l’adoption des normes et valeurs en changeant les croyances et les comportements relatifs au genre (Afrique du Sud, Etats-Unis d’Amérique, Inde et Ouganda) ainsi que la promotion de la sûreté des environnements, en ciblant les «zones sensibles» et en développant l’environnement construit, par exemple en améliorant le logement (Colombie, Etats-Unis, Royaume-Uni).
Autres approches, l’appui aux parents et aux personnes ayant la charge d’enfants à travers, par exemple, des programmes de formation des parents (Afrique du Sud, Etats-Unis, Kenya, Liberia, Myanmar, Thaïlande); l’amélioration des revenus et le renforcement économique avec des microfinancements associés à une formation sur les normes relatives au genre (Afghanistan, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Etats-Unis et Ouganda).
L’OMS recommande également de s’appuyer sur les services de lutte et d’appui, comme des programmes de traitement à l’intention des délinquants juvéniles (nombreux pays européens et Etats-Unis) ainsi que la promotion de l’éducation et du savoir-faire pratiques en instaurant un environnement scolaire sûr et formant des enfants aux compétences pratiques et sociales (Afrique du Sud, Chine, Croatie, Etats-Unis et Ouganda).
Il est à souligner que cet ensemble de stratégies a été produit en collaboration avec les Centers for disease control and prevention (CDC) des Etats-Unis, l’UNICEF, Mettre fin à la violence envers les enfants, l’OPS, le PEPFAR, Together for Girls, l’ONUDC, l’USAID et la Banque mondiale.