-
SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside la finale du GP de SM le Roi Mohammed VI de Tbourida
-
Matches amicaux pour les U18 et les U20: Stage de préparation de l’EN des natifs de 2000
-
Botola Pro D1 : HUSA-WAC débouche sur un score de parité
-
Tenue de l’assemblée générale de la Peňa Madridista de Casablanca
-
Coupe du monde de Wingfoil Dakhla 2024: L'Espagnole Elena Moreno sacrée
Jorge Messi, impliqué dans le scandale des "Panama Papers", et Neymar da Silva Santos sont dans le collimateur de la justice pour évasion fiscale avec l'argent des deux attaquants, qui leur délèguent aveuglément la gestion de leur fortune.
Ouvrier métallurgique à Rosario, le père de "Leo" a remué ciel et terre pour lancer la carrière d'un garçon qui était rejeté en raison de sa taille très réduite. C'est lui qui a emmené le pré-adolescent à Barcelone et a convaincu le club catalan de s'en occuper, traitement hormonal compris.
"L'argent, c'est mon papa qui s'en occupe", avait déclaré le quintuple Ballon d'Or il y a trois ans quand a démarré la procédure fiscale à son encontre qui doit déboucher sur un procès le 31 mai. Et Jorge Messi d'embrayer: "Il n'a rien à voir, il ne fait que jouer au foot".
Les Messi seront sur le banc des accusés à Barcelone pour une présumée fraude fiscale de 4,16 millions d'euros liée à des droits d'image entre 2007 et 2009 à travers des sociétés écran au Belize et en Uruguay. Une affaire sur laquelle ils observent la plus grande discrétion.
Face à la révélation du nom de Messi dans le scandale des "Panama Papers", la famille a en revanche immédiatement réagi via une vigoureuse contre-attaque. Dans un communiqué, elle a reconnu l'existence de l'entreprise panaméenne lui appartenant tout en assurant qu'elle était "totalement inactive".
Jorge Messi a aussi accusé un ancien partenaire d'affaires, Rodolfo Schinocca, d'"évidente déloyauté" et de s'être "approprié le contrôle" de la société offshore.
La Fédération argentine de football (AFA) a volé à son secours et affirmé qu'elle "avait confiance en la famille Messi et donc endosse sa déclaration d'innocence". Le Barça lui a de son côté manifesté son "affection et solidarité".
Footballeur frustré, Neymar Da Silva Santos n'a jamais voulu se contenter d'être un simple spectateur du succès de son fils aîné et n'a pas tardé à voir le potentiel commercial et économique que ce dernier avait dans les pieds.
Jeune papa complice, il partage son style de vie rutilant, avec par exemple plus de 500.000 suiveurs sur le réseau social Instagram, et a acquis une petite notoriété au Brésil, mais sur un mode plus tapageur.
Ainsi, Neymar Senior défile au Carnaval de Rio, critique une supposée persécution judiciaire, fait la promotion des activités de la fondation de bienfaisance du fils ou se lance dans une algarade avec des photographes espagnols devant la discothèque où son rejeton fête son anniversaire.
Avec l'explosion juvénile de l'attaquant au haut niveau à Santos, son père a rapidement troqué les chantiers de la compagnie des transports de cette ville pour de confortables bureaux où il recevait des offres de recrutement mirifiques pour son fils.
"Mon truc, c'est d'être heureux sur un terrain, et mon père fait tout pour que je ne joue qu'au ballon. C'est lui qui s'occupe des affaires", a déjà affirmé le capitaine de l'équipe du Brésil, rapporte l’AFP.
Le fisc brésilien a accusé les deux hommes d'évasion fiscale et d'avoir falsifié des documents entre 2006 et 2013.
L'ancien mécanicien "a été le principal cerveau et organisateur d'une série de fraudes contractuelles pour l'usage du droit d'image de Neymar" afin d'échapper aux impôts, avait dénoncé le ministère public brésilien.
La justice espagnole, elle, estime qu'à l'occasion du transfert du joueur en 2013, le Barça a payé 40 millions d'euros directement à l'entreprise du père, N&N, afin de garantir la signature de la star. Et ce transfert, annoncé à 57,1 M EUR, aurait en fait dépassé les 85, mécanisme qui aurait permis de frauder le fisc.
En costume-cravate, papa Neymar avait récemment escorté son fils à l'Audience nationale à Madrid où tous deux devaient répondre de présumée "escroquerie" et "corruption entre particuliers".
"Mon fils ne sait que jouer au foot", avait dit le père.