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Visiblement mal remis de ce naufrage mardi face au PSG en huitièmes de finale aller de Ligue des champions (4-0), les Barcelonais ont failli sombrer à domicile face au modeste 17e de Liga dimanche soir lors de la 23e journée.
De fait, ils étaient tenus en échec 1-1 à la 89e minute, après l'ouverture du score du quintuple Ballon d'Or argentin (4e), de multiples parades du gardien barcelonais Marc-André ter Stegen, et l'égalisation méritée d'Unai Lopez (71e). Mais Neymar a obtenu un penalty dans les ultimes minutes et Messi l’a transformé (90e) pour prendre les commandes du classement des buteurs (19 buts).
Ce succès poussif permet au Barça (2e, 51 pts) de se maintenir à une longueur du Real Madrid (1er, 52 pts), qui compte deux rencontres de moins et pourrait prendre quatre points d'avance mercredi en cas de succès en match en retard contre Valence.
"Nous avons remporté trois points cruciaux pour continuer à croire que nous avons des chances de titre en Liga", a reconnu l'entraîneur barcelonais Luis Enrique. "Une contre-performance aujourd'hui aurait été quasiment définitive, non pas mathématiquement parce qu'il reste beaucoup de points, mais au niveau émotionnel."
Le bilan du week-end reste toutefois inquiétant pour Barcelone, bousculé dimanche par le 17e de Liga sans montrer le moindre esprit de révolte après l'humiliation parisienne.
La semaine qui s'annonce, sans match intercalé pour le Barça, ne sera pas de trop pour tenter de secouer un effectif très affecté. D'autant que l'équipe de Luis Enrique rendra visite dimanche prochain à l'Atletico Madrid (4e, 45 pts) pour un choc à quitte ou double dans la course au titre.
Et si c'est la même équipe que celle, fantomatique, qui est passée à côté de ses deux matches cette semaine, toute la Catalogne peut s'inquiéter.
Au Camp Nou, les Barcelonais n'ont jamais paru maîtriser les débats dimanche, notamment au milieu de terrain. Il faut dire que Sergio Busquets était suspendu et Andres Iniesta remplaçant au coup d'envoi.
Et la défense Roberto-Umtiti-Mathieu-Digne, à 75% française, a souffert face à la vivacité des banlieusards madrilènes. Sans plusieurs parades décisives de Marc-André ter Stegen (17e, 45e+1, 55e, 82e), le Barça aurait pu prendre l'eau sur sa propre pelouse.
En outre, le trio "MSN" a été particulièrement maladroit mis à part une bonne entrée en matière, cette ouverture de Neymar pour Luis Suarez dont le centre de l'extérieur du pied à permis à Lionel Messi de marquer (4e).
Dans l'ensemble, le Barça a semblé beaucoup trop dépendant des inspirations de Messi, seul joueur à tenter de secouer un peu une équipe apathique. C'est à se demander où est passé le séduisant jeu de passes qui a fait la renommée des Catalans...
Avec agacement, une partie du stade a sifflé Luis Enrique quand d'autres scandaient son nom. L'intéressé n'a pas arrangé son cas en laissant sur le banc plusieurs cadres au coup d'envoi (Iniesta, Piqué, Alba) et en attendant la 80e minute pour effectuer ses premiers changements, comme s'il n'avait pas prise sur le cours du match.
Bref, il faudra voir si le technicien asturien, en fin de contrat en juin, parvient à redresser la situation dans les jours prochains.
Le président barcelonais Josep Maria Bartomeu lui a réaffirmé publiquement son soutien dimanche, renvoyant au mois d'avril d'éventuelles négociations sur une prolongation. Mais le choc contre l'Atletico dimanche prochain s'annonce déjà comme un match couperet pour l'effectif blaugrana et son technicien.
"Il faut donner confiance aux joueurs. Indépendamment de la manière dont se passent les matches, leur attitude est irréprochable, meilleure que les deux saisons précédentes. Je suis sûr à 1000% que la situation va s'améliorer", a dit croire Luis Enrique.