Avec « Message to Obama », le Saghru Band, groupe musical amazigh engagé, signe un autre album en trois ans d'existence seulement. Une jeune expérience artistique qui annonce déjà la couleur. Derrière cette volonté d'aller jusqu'au bout de l'énergie créative, trois principaux protagonistes : M'barek Oularbi, connu sous le nom artistique (Nba), chanteur et compositeur, Khalid Oularbi soliste chanteur et compositeur, et Fouad, sans omettre Fowé, Mauslim et Yassine. Des jeunes qui habitent Mellaab et Goulmima, région connue pour son triomphe aux idéaux de la cause amazighe. Une source d'inspiration pour une grande partie des chansons de ce groupe.
Le nom même du groupe, Saghru Band, renvoie à cet attachement au terroir, à sa culture et à ses aspirations. N'est-ce pas là où les forces coloniales avaient essuyé une cuisante défaite face à la bravoure des Aït Atta ? Puisant ses rythmes, ses tons et ses airs dans une source culturelle intarissable, en l'occurrence la culture amazighe, le Saghru Band n'est point réticent quant au recours aux modes d'expression universels. Que ce soit dans « Muha », « Tilelli » (Liberté), ou encore « Tabrat i Wbama », ce sont les mêmes soucis, exprimés dans un style artistique assez novateur. Les jeunes du Saghru Band se permettent tous les écarts, loin des sentiers battus, bien qu'ils démontrent manifestement leur assimilation d'autres styles musicaux.
Une manière d'afficher leur distinction, leur singularité et leur détermination à une indépendance artistique.
Compilant sept titres, le nouvel album couronne ainsi un parcours ayant atteint une certaine maturité artistique. Bien qu'il garde les mêmes instruments musicaux utilisés dans les trois premiers albums (Harmonica, guitare, basse, percussion), Saghru Band change de rythme, de ton et de registre. « Tabrat i Wbama (Message to Obama) reste une manière artistique de brosser un tableau de toutes les souffrances mais aussi les aspirations des Amazighs, et Obama n'est point un nom de personne, mais une destination plurielle », tient à préciser Nba, guitariste et chanteur du groupe.
Ce fondateur du groupe, licencié en droit et préparant une autre licence en littérature française, estime que le groupe n'est pas très intéressé par une montée mercantile, mais plutôt rester lié aux valeurs et idéaux qui ont été derrière sa naissance. « Ceci dit, ajoute-t-il, il faut certainement saisir toutes les opportunités à même de diffuser son art, sa musique et ses messages, car nous sommes des artistes avant tout, mais des artistes attachés à leurs conditions existentielles ».
Dans ce cadre, l'année 2010 sera très animée. Le groupe qui a été fondé en 2006, est invité à jouer en Espagne, en Italie et en Angleterre. Les petites gens du sud-est, tels Muha, l'épicier, Lalla Mimouna, ainsi que tous ces Imghnassen qui combattent pour la prévalence d'une culture vont atteindre un autre public et une autre cible. Le terroir est aussi source d'universel.
Le nom même du groupe, Saghru Band, renvoie à cet attachement au terroir, à sa culture et à ses aspirations. N'est-ce pas là où les forces coloniales avaient essuyé une cuisante défaite face à la bravoure des Aït Atta ? Puisant ses rythmes, ses tons et ses airs dans une source culturelle intarissable, en l'occurrence la culture amazighe, le Saghru Band n'est point réticent quant au recours aux modes d'expression universels. Que ce soit dans « Muha », « Tilelli » (Liberté), ou encore « Tabrat i Wbama », ce sont les mêmes soucis, exprimés dans un style artistique assez novateur. Les jeunes du Saghru Band se permettent tous les écarts, loin des sentiers battus, bien qu'ils démontrent manifestement leur assimilation d'autres styles musicaux.
Une manière d'afficher leur distinction, leur singularité et leur détermination à une indépendance artistique.
Compilant sept titres, le nouvel album couronne ainsi un parcours ayant atteint une certaine maturité artistique. Bien qu'il garde les mêmes instruments musicaux utilisés dans les trois premiers albums (Harmonica, guitare, basse, percussion), Saghru Band change de rythme, de ton et de registre. « Tabrat i Wbama (Message to Obama) reste une manière artistique de brosser un tableau de toutes les souffrances mais aussi les aspirations des Amazighs, et Obama n'est point un nom de personne, mais une destination plurielle », tient à préciser Nba, guitariste et chanteur du groupe.
Ce fondateur du groupe, licencié en droit et préparant une autre licence en littérature française, estime que le groupe n'est pas très intéressé par une montée mercantile, mais plutôt rester lié aux valeurs et idéaux qui ont été derrière sa naissance. « Ceci dit, ajoute-t-il, il faut certainement saisir toutes les opportunités à même de diffuser son art, sa musique et ses messages, car nous sommes des artistes avant tout, mais des artistes attachés à leurs conditions existentielles ».
Dans ce cadre, l'année 2010 sera très animée. Le groupe qui a été fondé en 2006, est invité à jouer en Espagne, en Italie et en Angleterre. Les petites gens du sud-est, tels Muha, l'épicier, Lalla Mimouna, ainsi que tous ces Imghnassen qui combattent pour la prévalence d'une culture vont atteindre un autre public et une autre cible. Le terroir est aussi source d'universel.
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