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"Je me permets d'attirer votre attention sur le dossier du Paris Saint-Germain dans lequel il est important que l'UEFA statue au plus vite", a indiqué Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la LFP, dans une lettre adressée lundi au président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, dont l'AFP a obtenu copie.
"Je vous fais toute confiance pour échanger avec le Paris Saint-Germain et rendre rapidement des conclusions dont la clarté sera source de stabilité pour l'ensemble des acteurs du football européen", a ajouté la présidente, évoquant l'enquête formelle ouverte par l'UEFA sur le PSG en septembre dans le cadre du fair-play financier, autour des transferts record de Neymar (222 M EUR) et Mbappé (180 M EUR).
Cette lettre se veut également une réponse aux propos tenus lundi dans le quotidien sportif français L'Equipe par Javier Tebas, le président de la Liga, accusant une nouvelle fois le PSG de "tricher économiquement" et réclamant des sanctions.
"Les interventions de M. Tebas (...) sont inacceptables. A nouveau, M. Tebas met en cause le Paris Saint-Germain contre lequel il réclame des sanctions qui ne sont pas de son ressort et concernent exclusivement l'UEFA et le football professionnel français", explique Mme Boy de la Tour, confirmant des informations parues dans L'Equipe mardi matin.
"Ces déclarations constituent une ingérence dans le fonctionnement de la Ligue de football professionnel qui porte préjudice au Paris Saint-Germain et par ricochet à l'ensemble de la Ligue 1", estime-t-elle.
"Je vous serais donc reconnaissante de rappeler la Liga à son devoir de réserve vis à vis des clubs professionnels français et à tout le moins à utiliser un niveau de langage digne, ne nuisant pas à l'image que notre sport se doit de véhiculer", a argumenté la présidente.
En septembre déjà, M. Tebas avait déclaré que "Neymar (était) monté sur le plongeoir et a(vait) pissé dans la piscine", taxant au passage le PSG de "délinquant régulier" qui depuis "des années viole les règles du FPF" (fair-play financier).
Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, est lui aussi monté au créneau. Lundi, en marge d'une réunion de l'UEFA, il a demandé à son homologue espagnol "devant témoins, que Tebas cesse ses attaques contre le PSG", laissant entendre que "si rien ne devait changer à l'avenir, la FFF n'hésiterait pas à prendre les mesures nécessaires", sous-entendant qu'elle pourrait attaquer Tebas devant les juridictions compétentes, rapporte mardi L'Equipe.
Dans un entretien publié début septembre, M. Le Graët avait déjà pris publiquement la défense du PSG, malgré ses réserves personnelles. "Le PSG a toujours tenu ses engagements. On ne peut lui faire aucun reproche sur les plans fiscal, social (...)L'UEFA s'inquiète. Elle ne s'est pas trop inquiétée pour d'autres à un moment. Notamment en Liga", avait-il déclaré lors d'un entretien accordé à L'Equipe.