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Les mêmes sources indiquent que les autres régions sahariennes, à savoir Laâyoune, Boujdour et Dakhla sont menacées des mêmes mesures si les autorités respectives des deux régions n’honorent pas leurs obligations. Ce qui risque de faire augmenter les prix des billets et qui sont loin d’être à la portée des usagers : touristes, investisseurs ou voyageurs. « Nous ne comprenons rien, nous explique un opérateur de Dakhla. La semaine dernière, le ministre du Tourisme nous avait promis de tout faire pour maintenir ces lignes, voire de les multiplier. A qui devons-nous faire confiance ? Qui peut nous expliquer les agissements contradictoires du gouvernement et ses représentants ? » Cette question, tout le monde se la pose ici. Veut-on réellement développer le tourisme dans ces régions ? Si la réponse est affirmative, il serait temps de mettre fin aux agissements incongrus et contradictoires des autorités qui prennent une décision pour la dénoncer le lendemain.
Des opérateurs touristiques européens à Dakhla
140 hommes d’affaires européens dont des investisseurs, des tour-opérateurs ainsi que des journalistes sont attendus à Dakhla, le 4 mars courant. Ces visiteurs qui sont, pour la plupart, de nationalité française, se rendront aux sites touristiques que recèle la région d’Oued Eddahab-Lagouira et tiendront des réunions avec les représentants des autorités et les opérateurs locaux du secteur touristique.