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Même si les prévisions de Bank Al Maghrib sont conservatrices : La production céréalière dépasserait les 60 millions de quintaux en 2010

Samedi 26 Décembre 2009

Même si les prévisions de Bank Al Maghrib sont conservatrices :  La production céréalière dépasserait les 60 millions de quintaux en 2010
En dépit d'un déficit pluviométrique, la campagne agricole 2009-2010 serait sauvée. Après une année exceptionnelle, 2010 serait cependant moins porteuse sur le front agricole. Par conséquent, «la contribution de l'agriculture à la croissance globale serait négative, avec notamment une production céréalière qui, selon les premières prévisions, serait limitée à 60 millions de quintaux». Finalement, la croissance du PIB devrait osciller entre 3% et 4%, grâce notamment au redressement des activités non agricoles dont la croissance serait proche de 4%.
Bank Al-Maghrib écrit dans son rapport qu'elle dispose d'un cadre de prévision de la production céréalière et de la valeur ajoutée agricole.
Le rapport souligne que les conditions climatiques qui caractérisent le démarrage de la campagne agricole 2009-2010 peuvent être scindées en trois phases. La première, couvrant le mois de septembre, a enregistré des cumuls pluviométriques importants sur l'ensemble du territoire national mais très concentrés dans le temps comme en témoigne le maximum de précipitions journalières qui a culminé à 75 mm.
En revanche, le mois d'octobre et les deux premières décades de novembre ont été marqués par des précipitations ne dépassant pas 2,5 jours et un déficit pluviométrique de 69% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Les températures sont restées supérieures à la normale saisonnière dans l'ensemble du territoire.
La dernière phase concerne la troisième décade de novembre qui a connu un retour des précipitations plus ou moins importantes selon les régions, et ce sur une journée.
Globalement, le cumul pluviométrique du début de la campagne actuelle reste déficitaire sur pratiquement l'ensemble des régions, à la fois par rapport aux moyennes des cinq dernières années et par rapport à la campagne précédente. Au niveau national, ces déficits ont atteint à fin novembre respectivement 32% et 65%.
L'utilisation des données en fréquence décadaire relatives à neuf variables climatiques, permet d'affiner le modèle économétrique de prévision et la méthode basée sur les campagnes similaires.
Ainsi, sur la base des données disponibles à fin novembre 2009, le modèle économétrique fournit une prévision préliminaire de la production céréalière pour la campagne en cours de l'ordre de 61 millions de quintaux. Cette prévision englobe les productions de blé tendre, de blé dur et de l'orge estimées respectivement à 29, 13 et 19 millions de quintaux, quantités comparables à leurs moyennes des cinq dernières campagnes.
La comparaison des productions fondée sur les campagnes similaires sur la base des conditions climatiques permet de détecter un effet de rattrapage potentiel. Ainsi, le potentiel de production pour la campagne actuelle peut encore être considéré comme étant préservé. La méthode de campagne similaire aboutit à une estimation de la production céréalière de 57 millions de quintaux, englobant 18 millions de quintaux d'orge, 25 millions de quintaux de blé tendre et 14 millions de quintaux de blé dur.
L'application de la méthode basée sur l'indicateur pluviométrique conduit à une première prévision de la production céréalière au niveau national de l'ordre de 60 millions de quintaux.
La prévision moyenne des trois méthodes s'établit à environ 60 millions de quintaux. Ce niveau, qui peut être assimilé à une mesure du potentiel de production en 2010, basée sur les conditions climatiques observées à fin novembre, sera révisé en fonction des évolutions observées durant les deux prochains mois.
Cela dit, face aux fortes précipitations de ces derniers jours de décembre, les prévisions de la banque centrale vont certainement être revues à la hausse. Le déficit pluviométrique a été relativement compensé, abstraction faite des dégâts matériels et humains résultant des inondations et des débordements de certains cours d'eau. En tout cas, les dernières pluies de décembre ne peuvent être que bénéfiques pour les différentes cultures, en l'occurrence les céréales d'automne. Encore plus si le ciel se fait plus généreux durant le mois de janvier et février. Auquel cas, les prévisions de la production céréalière dépasserait largement les 70 millions de quintaux. 

Achir Karim

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