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Selon le document de l'OCDE, le Maroc a enregistré des progrès notables en ce qui concerne la réduction de la discrimination envers les femmes depuis la publication du premier SIGI en 2009. Il a même considéré le Royaume parmi les pays où le statut légal et social des femmes s'est considérablement amélioré au cours des dernières années. A preuve : les réformes du Code de la famille octroyant aux femmes et aux hommes des droits égaux dans le mariage et les quotas introduits pour une plus large représentation des femmes dans le domaine politique.
Pourtant, et en dépit de ces réalisations, l'OCDE estime que le Maroc a encore beaucoup d'efforts à déployer notamment au niveau des lois sur la succession et la lutte contre la violence.
En effet, le rapport a indiqué que les femmes continuent d'être victimes de discrimination en ce qui concerne les droits de succession et de la violence sexiste faute d'une législation adéquate. Ceci est particulièrement préoccupant, étant donné que le niveau d'acceptation de la violence contre les femmes dépasse les 64% chez les femmes qui sont unanimes à considérer que la violence domestique est justifiée dans certaines circonstances.
Toutefois, le Maroc ne fait pas figure d'exception puisque sur les 121 pays couverts par le SIGI 2012, 86 ont des pratiques ou des lois de succession discriminatoires et environ la moitié des femmes de ces pays pensent que la violence conjugale est justifiée dans certains cas.
Le document de l'OCDE a révélé également qu'une femme sur cinq n'a pas accès au planning familial et que les femmes ne détiennent que 15% des titres fonciers, en moyenne, dans les pays où ces données sont disponibles.
Cependant, la situation des femmes n’est pas si morse. Quelques données rapportées par le même rapport démontrent que le taux de mariage précoce a diminué de 21% en 2009 à 17% en 2012; que le nombre de pays disposant d’une législation spécifique contre la violence conjugale a plus que doublé, passant de 21 en 2009 à 53 en 2012; que dans 23 des 35 pays dans lesquels un problème de «femmes disparues» avait été identifié en 2009, la situation s’est améliorée en 2012 et que 29 pays ont des quotas pour promouvoir la participation des femmes en politique à la fois aux niveaux national, régional ou local.
A rappeler que le SIGI mesure la discrimination sous-jacente contre les femmes en utilisant 14 indicateurs, dont le mariage précoce, les violences faites aux femmes et les droits de propriété des femmes. Alors que d’autres mesures des inégalités hommes-femmes se concentrent sur les conséquences de la discrimination, comme les inégalités dans les salaires ou l’éducation, le SIGI se focalise sur les institutions sociales discriminatoires, telles que les lois formelles et informelles ou les normes et pratiques sociales qui mènent à ces inégalités entre hommes et femmes.