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Sept mois après sa nomination par le Souverain à la tête de cette nouvelle institution, en charge désormais de la gestion des musées nationaux, Qotbi affirme, dans un entretien à la MAP, que la fondation devrait s’atteler à ces chantiers dès récupération des musées de leur ancien département de tutelle, le ministère de la Culture. Ce qui ne devrait pas tarder vu que son directoire est déjà installé depuis la mi-septembre.
Des contacts sont en cours avec le ministère de la Culture avec “qui nous collaborons étroitement, pour pouvoir avancer dans la passation des musées à la Fondation nationale”, dit-il.
L’ambition de cet artiste-peintre est de rendre la fondation “plus autonome, plus légère dans ses décisions, pour pouvoir rénover et dynamiser la culture, surtout la culture de l’accès à ses musées et leur accessibilité pour chaque Marocain afin de voir son histoire, sa culture actuelle et passée”.
“C’est essentiel de connaître son passé pour mieux connaître son présent. Et cela ne peut se faire qu’à travers les musées”, soutient-il. D’où l’intérêt des trois axes prioritaires qu’il se fixe pour l’action future de sa Fondation: “Récupérer les musées, les rénover et les rendre accessibles à tous les Marocains, avec une gratuité, au moins deux jours par semaine”.
Qotbi souhaite aussi développer une collaboration avec les écoles “pour pouvoir sensibiliser les enfants” à cette forme de culture. La création d’un nouveau musée d’arts modernes et contemporains qui ouvrira bientôt ses portes à Rabat, devra également étoffer l’offre muséale au Maroc.
Erigé au centre de Rabat, le nouveau musée sera consacré à l’art et à la peinture dans sa globalité marocaine, avec un focus sur l’histoire de cette création. Il mettra notamment en avant les œuvres des premiers artistes marocains, précise ce fin connaisseur des arts, bien conscient du rôle que ceux-ci peuvent jouer aussi bien sur le plan éducatif que celui du dialogue des cultures.
Un domaine qu’il a investi lui-même en tant que plasticien au parcours exceptionnel, récompensé à plusieurs reprises pour sa contribution au Maroc comme à l’étranger, en particulier en France où il a su mobiliser d’autres figures du dialogue des cultures dans le cadre du Cercle d’amitié franco-marocain ou encore du Trait d’Union Maroc-Europe, qu’il préside.
Cette action lui a valu d’être décoré en 2011 des insignes de Commandeur dans l’ordre des arts et des lettres, la plus haute distinction culturelle en France, un an après avoir reçu le prix Adolphe Boschot de la prestigieuse Académie française des Beaux-arts pour son ouvrage d’art “Ecrits et esprits”, paru aux Editions du Chêne en France.