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Le Maroc à ce titre s’était ouvert il y a un peu plus d’une année aux médicaments bio-similaires, permettant ainsi à des patients de prétendre à des traitements anti-cancer de 30% moins chers que ceux vendus jusque-là au niveau national. Ces nouveaux traitements avaient été bien accueillis par les autorités car répondant à tous les critères et toutes les normes en vigueur. Ils avaient, en outre, reçu leur AMM (Autorisation de mise sur le marché) en 2017. Ils ont été publiés dans le Bulletin Officiel en 2018 et ont été annoncés sur le site de l’ANAM (l’Agence nationale de l’assurance maladie) en tant que médicaments «remboursables».
Cette situation pose un grand problème à des centaines de patients qui se retrouvent dans l’obligation d’acheter des traitements au prix fort alors qu’ils peuvent épargner le tiers du coût en optant pour des médicaments bio-similaires, tout aussi efficaces et beaucoup moins chers. C’est navrant d’autant plus qu’il s’agit d’un traitement contre le cancer, en faveur de personnes issues de milieux défavorisés qui vivent un enfer à cause de cette lenteur de procédure ou laxisme ou du moins d’un manque de volonté de bien interpréter ou d’appliquer des règlements pourtant édictés par le gouvernement, selon l’ECL.
Devant cette situation intenable pour beaucoup de patients, l’Association en appelle à ce que cesse donc cette marginalisation. Les responsables se doivent de reconnaître cette criante méprise à l’égard de cette maladie. L’ECL rappelle que des vies dépendent de ses traitements. Il est inconcevable qu’au Maroc du 21ème siècle, des patients soient obligés de mendier l’argent d’un traitement car trop cher, alors qu’ils peuvent se procurer un autre, reconnu par toutes les instances de santé et beaucoup plus accessible, poursuit l’association.
Pour rappel, l’ensemble contre le lymphome a été créée le 12 juillet 2016 à Marrakech sous l’impulsion du Professeur Mahmal hématologue oncologue, du Dr Jamal El Ahmadi et d’un malade du lymphome en voie de guérison Abdellah El Bouhairi. Ce dernier fut rejoint par d’autres malades soucieux d’agir après de longues et douloureuses épreuves pour combattre cette maladie, en l’occurrence M’Hammed Touzani et Abdellah Abounadi.
Tout ce beau monde a été soutenu dans la création de l’association par une autre association française celle-là, à savoir l’Association Lymphome Espoir.
L’ECL a pour objectifs de mettre en œuvre toute action contribuant à aider les personnes atteintes d’un lymphome à organiser des campagnes de sensibilisation sur cette maladie auprès du public et des médecins généralistes. Ladite association vise également à faciliter le partage d’expériences entre les malades, leurs familles et le corps médical. Sans oublier ses efforts pour apporter le soutien moral et matériel aux malades pendant leur séjour à l’hôpital et durant leur traitement et améliorer leurs conditions de prise en charge.