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En juillet, Mme May a présenté un "Livre blanc" dans lequel elle propose notamment la création d'une nouvelle "zone de libre-échange" avec l'UE, reposant sur un ensemble de règles communes concernant les biens et le secteur agroalimentaire.
Ce "plan de Chequers" a immédiatement suscité l'opposition des tenants d'un Brexit dur car ils le considèrent comme un dévoiement du référendum ayant décidé la sortie de l'UE en juin 2016. Il a d'ailleurs provoqué les démissions fracassantes des ministres des Affaires étrangères, Boris Johnson, et du Brexit, David Davis. De leur côté, les dirigeants de l'UE ont mis en doute sa viabilité.
"Je ne serai pas contrainte d'accepter des compromis concernant les propositions du +plan de Chequers+ qui ne sont pas dans notre intérêt national", écrit la Première ministre dans le journal The Daily Telegraph.Le départ de la Grande-Bretagne de l'UE est programmé pour le 30 mars 2019. Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d'ici octobre pour organiser leur divorce et jeter les bases de leur relation future.
Confrontée à une forte opposition contre son plan de la part des pro-Brexit, Mme May a réitéré qu'elle préfère l'absence d'un accord plutôt que de faire des concessions à Bruxelles.
"Nous serons prêts pour un +no deal+ (aucun accord) s'il le faut", a écrit Mme May qui, une fois encore, a exclu la tenue d'un second référendum sur l'adhésion à l'UE.
"Poser la question une fois de plus serait une grave trahison de notre démocratie - et une trahison de cette confiance", a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, le négociateur en chef de l'Union européenne sur le Brexit, Michel Barnier, a ouvert la porte à une brève prolongation des négociations sur le Brexit avec Londres, actuellement dans l'impasse, en indiquant qu'elles devraient être bouclées "d'ici mi-novembre".
Jusqu'ici, il est officiellement prévu que les négociations entre Londres et Bruxelles doivent aboutir d'ici à un sommet des dirigeants des pays de l'Union européenne le 18 octobre.
"En prenant en compte le temps nécessaire de la ratification de l'accord de sortie" du Royaume-Uni de l'UE "par les parlements britannique et européen, il nous faut boucler les négociations d'ici à mi-novembre", a déclaré Michel Barnier dans une interview publiée dimanche par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
"C'est possible. Ce dont nous avons besoin ce n'est pas de temps mais de décisions politiques", a-t-il ajouté à l'adresse du gouvernement britannique.
Les négociations entre Londres et l'exécutif européen n'avancent guère actuellement, et le risque d'un Brexit dur sans accord se profile, en raison de divergences portant notamment sur les futures relations commerciales des deux blocs, mais aussi sur la question de la frontière irlandaise.
Face au blocage, les deux parties commencent à envisager une prolongation des discussions.
Le ministre britannique en charge du Brexit, Dominic Raab, a évoqué lui aussi mercredi "une marge de manoeuvre" sur le calendrier.
M. Barnier a réitéré que l'Union européenne était prête, en cas d'accord signé, à continuer jusqu'à fin 2020 à traiter la Grande-Bretagne comme pays membre afin d'aider à la transition, toutefois "sans droit de vote" de Londres lors des décisions européennes.