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Cette audience historique vient confirmer la popularité exceptionnelle de Mawazine et l'attrait international du festival. La manifestation a, en effet, bénéficié d’une couverture médiatique impressionnante.
Elle confirme également sa place d’événement musical le plus fréquenté de la planète, le titre de festival « N°1 » mondial récemment décerné par le site de référence Statista, l'un des principaux fournisseurs de données dans le monde, ajoute l'association dans un communiqué. Ce nouveau record souligne aussi la pertinence du modèle de Mawazine et la place unique qu’occupe le festival aujourd’hui : ouvert à tous, gratuit, fédérateur et porteur de valeurs. Aussi, l’Association Maroc Cultures adresse-t-elle au public ses plus profonds remerciements pour sa présence et la fidélité dont il fait preuve depuis des années.
Pendant neuf jours, du 21 au 29 juin 2019, Mawazine a connu de véritables temps forts avec les performances d’artistes venus de toute la planète. Cette édition a ainsi été l’occasion pour les chanteurs et musiciens de découvrir l’engouement exceptionnel dont ils jouissent auprès des Marocains. Car s’ils ont plébiscité la qualité de l’organisation, les artistes ont également été conquis par l’extraordinaire accueil du public. Chaque concert a été l’occasion pour des centaines de milliers de personnes de reprendre en chœur les chansons de leurs célébrités préférées.
Entre les stars et les festivaliers, les moments de partage ont brillé par leur intensité. Qu’il s’agisse du rappeur américain Travis Scott et son bain de foule à l’OLM Souissi. Ou des Black Eyed Peas, qui ont livré une prestation de folie et assisté eux-mêmes à plusieurs concerts dont celui de leur compatriote Future.
Pour clôturer le festival en beauté, Maluma, à l’image de BigFlo & Oli et Future, a porté avec brio le maillot de l’équipe nationale marocaine pour soutenir les Lions de l’Atlas et le peuple marocain. Lors d’un concert qui restera dans les annales de l’histoire de Mawazine, Maluma a non seulement versé une larme mais a ainsi ému les centaines de milliers de personnes venus l’applaudir.
L’enthousiasme a touché toutes les scènes. Jusqu’au cadre intimiste du Théâtre National Mohammed V, où le groupe Sister Sledge s’est mêlé à l’audience dans un fantastique instant de grâce et de communion. Un bel hommage à l’un de leurs titres incontournables, le hit We Are Family, qui a résonné comme l’hymne de cette 18ème édition, indique la même source. Sans oublier la formation libanaise Mashrou’ Leila, qui a créé l’événement auprès de la jeunesse et fait salle comble pour l’un des concerts les plus attendus de ce festival.
Entre ovation et apothéose, les artistes marocains ont vécu des moments inoubliables. A Salé, Manal, Hamid El Kasri, Fnaïre, Abdellah Daoudi ou encore Zina Daoudia et Mustapha Bourgogne ont démontré l’immense talent de la scène nationale et sa très grande diversité. Le public ne s’y est pas trompé : il a répondu présent à chaque concert et a été au rendez-vous de toute la programmation marocaine.
Haut lieu des stars panarabes, la scène orientale Nahda a été au centre de prestations très suivies avec la présence de nombreux artistes fidèles à Mawazine : Carole Samaha, Myriam Fares, Elissa, Najwa Karam ou encore Walid Toufic ont fait très forte impression ! Quant au concert de clôture, il a été superbement joué par le grand Hussain Al Jassmi. Une performance de plus de deux heures, au cours de laquelle la voix des Emirats Arabes Unis a rendu hommage au répertoire national en reprenant plusieurs titres marocains! Au Bouregreg, les rythmes du monde ont été célébrés avec la participation de grandes figures : de Kokoko à Youssoupha en passant par Kery James et le surprenant collectif de femmes Les Amazones d’Afrique, qui a réuni huit des plus grandes voix africaines dont Mamani Keita et Angélique Kidjo.
Le jeune Koba LaD, 19 ans seulement, a créé l’événement en clôture et porté aussi, très fier, le maillot de l’équipe nationale de football ! Autre illustration de la popularité de Mawazine et de sa résonance au-delà des frontières du Maroc, le festival a été abondamment couvert par la presse internationale. Plus de 700 journalistes y ont assisté cette année avec une présence remarquable des plus grands médias internationaux.