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Le jury longs métrages de la 13ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), présidé par le cinéaste américain Martin Scorcese, s’est réuni au Palais des congrès de Marrakech le samedi 30 novembre. Les neuf membres du jury auront la lourde responsabilité de départager les 15 films en compétition.
Pour distinguer les différents films en lice, ils se réunissent systématiquement tous ensemble pour visionner les œuvres. Pour l’actrice américaine, Patricia Clarckson, “il est important pour le jury de voir tous ces films ensemble”, car comme l’a justement précisé Martin Scorcese, cela ne sera sûrement pas un “exercice facile” pour mettre d’accord neuf pointures du cinéma.
Concernant la notation, l’interprétation sera bien évidemment prise en compte, mais ne constituera pas le principal critère. D’après la Française Marion Cotillard, un film est “un ensemble de créativités ; je ne vais pas regarder une chose plutôt qu’une autre. Par contre, si les acteurs ne sont pas performants, il sera difficile pour moi d’entrer dans l’histoire”.
Le Royaume ne sort que grandi d’un tel événement, ce qui est souligné par Narjis Nejjar, réalisatrice marocaine de renom et fière de sa nationalité. “Je prends conscience que ce pays est une exception dans le monde arabo-musulman, car les libertés d’être et d’expression sont grandes. Nous avons la chance de posséder un kaléidoscope de talents et j’éprouve une fierté immense. J’ai le sentiment que le fait que Martin Scorcese soit présent est une arme de construction massive.”
Cet homme qui apporte tant à l’événement, Martin Scorcese, a ajouté à propos du FIFM : “Le cinéma peut ouvrir votre esprit et votre cœur vers le reste du monde.” Un jury alerte qui insuffle aux festivaliers ainsi qu’au reste du monde sa passion pour le 7ème art.