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Deuxième de la L1 à deux points de Lille, l'OM peut s'emparer du commandement du classement s'il s'impose sur sa pelouse.
"La coupe de la Ligue est un titre que les joueurs sont allés chercher mais ce n'est pas cela qui va nous faire gagner des points en championnat, même s'il donne plus de confiance pour les matches qui restent", prévient l'entraîneur, Didier Deschamps.
Privé des internationaux Stéphane Mbia, touché aux adducteurs, et de Loïc Rémy, suspendu, le club marseillais veut garder les pieds sur terre à l'amorce du sprint final.
"Mathématiquement, si on gagne tout, on sera champion. Mais pour l'instant, on n'a toujours pas rattrapé Lille. Tout le monde perdra des points et c'est l'équipe qui en perdra le moins qui ira au bout", rappelle Deschamps.
Dans un championnat très serré, en haut comme en bas du tableau, un faux pas est immédiatement sanctionné.
Si l'OM est la seule équipe de tête à recevoir quatre fois lors des sept dernières rencontres, elle devra aussi assumer deux déplacements délicats: d'abord à Lyon, un autre candidat au titre, puis à Lorient qui a bousculé Lille (1-1) lors de la dernière journée.
"Je ne suis pas quelqu'un qui regarde dans le rétro, je préfère regarder droit devant", dit encore Didier Deschamps. "Il vaut mieux faire la course en tête, être poursuivi par les autres que de courir derrière".
Le calendrier et l'expérience du plus titré des clubs français plaident toutefois en faveur de l'OM.
L'an dernier, Marseille avait enchaîné six victoires de rang après son succès en Coupe de la Ligue.
"L'OM a cette capacité et cette habitude de jouer des matches tous les trois jours", estime l'entraîneur niçois, Eric Roy, qui sera privé d'une demi-douzaine de joueurs clefs pour le court déplacement dans la cité phocéenne.
Après son élimination par Lille en demi-finale de la coupe de France, l'équipe azuréenne veut rebondir et grappiller quelque chose au Vélodrome avant un match contre Caen qui s'annonce capital dans l'optique du maintien.
"J'ai l'impression qu'en fin de championnat, dans ce sprint final, l'OM ne laisse que des miettes aux adversaires", conclut toutefois Eric Roy.