Initiée par la Maison de la poésie de Marrakech, dans le cadre de la coopération entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et le Département de la Culture de Sharjah, aux Emirats Arabes Unis, cette rencontre a été l’occasion pour le critique palestinien Mohannad Douib et l’actrice culturelle bulgare, Teodora Stankova, de faire la lumière sur l'importance de la poésie dans l’établissement de passerelles entre les deux rives de la Méditerranée, en particulier entre les cultures de la région, et l’ouverture de canaux de dialogue et de communication entre les poètes, notamment à travers la traduction des œuvres.
Ainsi, les interventions et témoignages présentés lors de cette deuxième journée de cet évènement culturel ont mis l’accent sur les contraintes auxquelles est confronté ce genre littéraire pour s’acquitter de son rôle dans la résolution des problèmes et la contribution à mettre fin aux guerres en cours, soulignant que la poésie facilite la communication avec les autres à travers la traduction, d’où la nécessité qu’elle soit inculquée aux générations montantes eu égard à son importance dans l'éducation au sein de la société.
Dans ce sillage, la poète et chercheuse en soufisme, Toriya Ikbal, a relevé la dimension importante et la place de choix dont bénéficie la poésie dans d'autres langues, incarnées notamment par le rôle de la traduction, ajoutant que ce genre littéraire recèle un commun universel avec toutes les linguistiques des autres cultures.
Dans une déclaration à la MAP, elle s’est également félicitée de l’initiative de la Maison de la poésie d’aller à la rencontre des étudiants dans les universités afin de les informer de la situation dans ce domaine.
De son côté, le poète kurde résidant en Allemagne, Hussein Habash, a noté que cette rencontre internationale se veut une occasion pour nouer des contacts entre les poètes étrangers et marocains, ajoutant, dans une déclaration similaire, que cette initiative a favorisé l'interaction entre les poètes participants.