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«La coopération avec (les pays) de la rive Sud de la Méditerranée, en particulier le Maroc, sur des questions aussi cruciales que la sécurité et la migration» a été et continuera d’être l’un des grands axes de l’agenda international de l’Espagne, a dit M. Rajoy dans son discours lors du débat d’investiture qui a démarré mardi au Congrès des députés (Chambre basse).
Le candidat du PP, qui exposait les axes de la politique étrangère de son gouvernement au cas où il réussirait à obtenir la confiance du Parlement, a réitéré l’engagement de son pays en faveur du progrès économique, social et démocratique du continent africain.
M. Rajoy a mis l’accent, dans le même contexte, sur l’importance accordée également par son parti au développement des relations de l’Espagne avec les Etats-Unis et l’Amérique latine.
Le débat d’investiture du candidat du PP au poste de chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a débuté mardi au Congrès des députés et sera suivi mercredi après-midi par un premier vote de confiance durant lequel le chef des conservateurs n’a pas recueilli les suffrages de 170 des 350 députés, soit six voix de moins que la majorité absolue nécessaire pour être reconduit dans ses fonctions.
Un deuxième vote devrait avoir lieu ce vendredi et s’il y échoue à nouveau vendredi, l'attention se portera sur les élections régionales du 25 septembre au Pays basque et en Galice, lors desquelles il pourrait, en théorie, espérer élargir sa majorité.
L’Espagne, rappelle-t-on, vit une situation de blocage politique depuis les élections du 20 décembre 2015. A ce jour, faute d’une majorité absolue, les quatre principales forces politiques du pays, à savoir le Parti populaire, le Parti socialiste, Podemos et Ciudadanos, ne sont pas arrivés à s’entendre pour former un gouvernement.
Le risque d’aller vers de nouvelles élections législatives qui devront avoir lieu en décembre prochain grandit donc selon des observateurs de la scène politique espagnole