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"Le message de ce qu'ils (les esclaves) ont ressenti est contenu dans leur musique", confie à l'AFP le célèbre bassiste afro-américain. "Pour les esclaves, les mots étaient souvent interdits. Quand ils travaillaient dans les champs, ils ne pouvaient pas parler, mais pouvaient chanter et faire de la musique sans instrument", poursuit ce New-Yorkais, dont la carrière a pris une dimension nouvelle lorsqu'il a composé et arrangé en 1986, à l'âge de 27 ans, "Tutu", l'album le plus connu de Miles Davis avec "Kind of Blue".
Dans le cadre du projet "La Route de l'esclave" que développe l'Unesco depuis 1994, Marcus Miller ambitionne de "réaliser un film-documentaire qui montrerait les sites et les maisons des esclaves, sur la côte ouest de l'Afrique, et raconterait l'histoire du voyage de l'Afrique vers l'Amérique du Sud, les Caraïbes, finalement les Etats-Unis, avec ses connexions musicales".
"Par exemple, si on entend la musique du Mali et la musique du blues, elles sont très similaires", note-t-il.
Marcus Miller, qui joue également de la clarinette basse, veut aussi toucher les jeunes générations. "Je voudrais jouer de la musique pour des enfants et des jeunes de huit à treize, quatorze ans, leur apprendre le rythme et l'improvisation", poursuit ce musicien qui a grandi à Jamaica, dans le Queen's.