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Au terme du premier trimestre de l’année 2009, la population active âgée de 15 ans et plus s’est établie à 11.326.000 personnes, en légère progression de 0,5% par rapport à fin mars 2008. Cependant, le taux d’activité a reculé de 0,7 point, passant à 50,3% contre 51% un an auparavant, en raison de l’évolution de la population active à un rythme inférieur à celui enregistré par la population totale. Le taux d’activité féminin a reculé de 0,8 point pour se situer à 26,1% contre 26,9% à fin mars 2008. Cette baisse a concerné aussi bien le milieu rural (-0,7 point) qu’urbain (-0,6 point).
La population active occupée s’est établie, au premier trimestre 2009, à 10.236.000 personnes après 10.196.000 actifs occupés un an auparavant, ce qui correspond à la création nette de 40.000 postes, rapporte la Direction des prévisions financières relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Cette variation couvre une création nette de 75.000 emplois dans le milieu urbain, alors que les zones rurales ont connu une perte de 35.000 emplois. Par secteur, les services constituent le premier secteur pourvoyeur de nouveaux emplois avec 113.000 nouveaux emplois créés, suivi du BTP avec 53.000 postes. Cependant, les secteurs tels que l’agriculture, forêt et pêche et l’industrie y compris l’artisanat ont enregistré des pertes d’emplois avoisinant 60.000 emplois pour chaque secteur.
Ainsi, le taux de chômage, à fin mars 2009, a été maintenu au même niveau un an auparavant, soit 9,6%. Cette stabilité provient du recul du chômage urbain de 0,6 point (passant de 14,7% à 14,1%), conjugué à une progression du chômage rural de 0,7 point pour se situer à 4,7%. Par sexe, le chômage des hommes a augmenté de 0,2 point pour s’établir à 9,7%. Néanmoins, le chômage féminin a reculé de 0,3 point, passant de 9,8% à 9,5%. Par tranche d’âge, le chômage des jeunes âgés de 25 à 34 ans a fléchi de 0,5 point pour avoisiner les 13%, alors que le chômage des jeunes de la tranche d’âge entre 15 et 24 ans a gagné 1,4 point, passant de 17,9% à 19,3%. Par diplôme, le chômage des diplômés a accusé une baisse de 1,1 point par rapport à fin mars 2008. Le chômage des sans diplômes s’est, par contre, accru de 0,3 point.
Par ailleurs et pour ce qui est de l’investissement, l’effort de modernisation et d’équipement du tissu productif est maintenu, malgré le contexte de crise économique mondiale, comme en témoigne la progression des crédits accordés à l’équipement de 23,5% à fin avril 2009.
En parallèle, la Commission des investissements a approuvé, lors de sa deuxième réunion pour l’année 2009 tenue le 20 avril, 16 projets d’investissement d’une valeur globale de 21,9 milliards de dirhams, en mesure de générer 9468 emplois. Ces projets concernent les secteurs de la distribution, du tourisme, de l’électronique, des mines, de l’industrie verrière et des transports. Néanmoins, le nombre de certificats négatifs relatifs aux intentions de création d’entreprises a accusé une baisse de 3,4% à fin avril 2009 pour s’établir à 19.324 certificats.
Pour ce qui est des investissements et prêts privés étrangers, ils ont totalisé 10,3 milliards de dirhams à fin avril 2009 dont 85,5% correspondent aux investissements directs étrangers (IDE), soit 8,8 milliards de dirhams. Quant aux dépenses d’investissement du Budget de l’Etat, elles se sont renforcées à fin avril 2009 de 20,3% pour s’établir à 19,1 milliards de dirhams.
Au terme des quatre premiers mois de l’année 2009, le taux d’inflation s’est situé à 3,5% après 2,8% un an auparavant. La hausse des prix des produits alimentaires de 5,7% demeure la principale source d’inflation avec une contribution à hauteur de 73,3% à la hausse globale des prix, en raison essentiellement de l’envolée des prix des légumes frais de 54,2% par rapport à fin avril 2008.
Les prix des produits non alimentaires ont également augmenté de 1,5% contre 0,9% à fin avril 2008, sous l’effet de l’accroissement des prix des autres biens et services, des équipements ménagers et des transports et communications respectivement de 2,5%, 2,3% et 1,9%.
Par ville, Meknès a enregistré la plus forte hausse des prix (+4,8%), suivie de Laâyoune (+4,4%), Tanger (+4,2%), Fès (+3,8%), Casablanca (+3,7%) et Oujda (+3,6%). Rabat a enregistré la plus faible progression des prix avec un taux d’inflation inférieur à la moyenne nationale, ne dépassant pas 2,5%.
S’agissant de l’évolution des prix à la production, l’indice des prix à la production des industries manufacturières a poursuivi sa tendance baissière entamée depuis le mois d’août 2008. A fin avril 2009, cet indice s’est replié de 12,8% en glissement annuel, en raison principalement du recul des prix des industries de cokéfaction et raffinage et de ceux de l’industrie de fabrication d’équipements de radio, télévision et communication respectivement de 42,5% et 11,2% par rapport à fin avril 2008.