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Cette marche de protestation conduite par le secrétaire général de la FDT, Abdelhamid Fatihi, a pris son départ du siège de la Centrale à Rabat et parcouru des boulevards de la capitale pour prendre fin devant la gare Rabat-ville. A l’issue de cette marche, Fatihi a prononcé devant les protestataires un discours dans lequel il a exprimé le ras-le-bol de l’ensemble des militants de la FDT quant à la situation actuelle de la classe ouvrière qui ne cesse de se dégrader au fil des jours.
Les participants à cette marche ont scandé des slogans dénonçant l’atteinte au pouvoir d’achat, à la dignité, à la liberté et à la justice sociale.
Dans son communiqué appelant à cette action qui s’inscrit dans son programme militant, la FDT proteste contre son exclusion du dialogue social et exhorte le gouvernement de Saad Eddine El Othmani à mettre fin aux violations touchant les libertés syndicales et les droits de la classe ouvrière, notamment les prélèvements sur les salaires des grévistes, le licenciement collectif, entre autres.
Par ailleurs, l’annulation de l’article 288 du Code pénal, l’exécution du reliquat de l’Accord du 26 avril 2011, l’élaboration d’une politique publique d’emploi, une véritable réforme des services publics dans le secteur de l’éducation, la santé, l’emploi et la justice figurent depuis des années également parmi les revendications urgentes de la classe ouvrière.
La FDT, qui ne compte pas s’arrêter là, a également appelé à l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés ; laquelle passe, entre autres, par l’augmentation des salaires, la révision du système fiscal et la baisse des charges sociales.