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A Casablanca, près de mille personnes se sont rassemblées pendant environ deux heures à la place des Nations unies avant de se disperser.
La veille, c’est-à-dire vendredi, les jeunes du mouvement du 20 février avaient manifesté devant le siège de la Wilaya du Grand Casablanca et demandé, en particulier, le départ du maire de la ville, Mohamed Sajid et des membres du Conseil de la ville. Cette manifestation à laquelle ont pris part des conseillers de l’opposition, a eu lieu au moment où se tiennent les travaux d’une session du Conseil de la ville. Outre cette revendication, justifiée par les multiples dysfonctionnements qui ont entaché des années durant la mauvaise gestion de la ville, les manifestants ont réitéré les mêmes doléances de la semaine dernière. A Rabat, près d’une centaine de personnes ont manifesté pendant une heure et demie à la place Bab El Had et fait montre d’un grand sens de responsabilité et de maturité avant de se disperser également dans le calme. A l’opposé de ces deux grandes villes, des actes de vandalisme ont été enregistrés à Dakhla. En effet, un rassemblement de quelque deux cents personnes environ, en marge du Festival «Mer et Désert» ouvert ce samedi, a dégénéré lorsque des individus ont lancé des pierres et brisé des vitrines de magasins avant d’être dispersés par la police.
A la suite de ces dérapages, le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, Hamid Chabar, a souligné que «des éléments séparatistes ont tenté d’amplifier et d’exploiter une rixe, circonscrite au départ, entre des jeunes dans la nuit de vendredi à samedi, pour porter atteinte au climat de stabilité dans la région».
Par ailleurs, le conseil municipal d’Al Hoceima a dénoncé avec “force” vendredi les actes de vandalisme commis dans la ville le 20 février. Lors de la première session ordinaire de l’année 2011, les membres du conseil ont souligné la nécessité de mettre en place une commission d’enquête et d’identifier les auteurs de ces actes de vandalisme perpétrés contre les biens publics et privés.