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Aux cris de "Gouvernement, démission", le défilé madrilène a parcouru le centre de la capitale, rassemblant quelques milliers de fonctionnaires, employés du transport, médecins et infirmières qui manifestent depuis des mois pour la défense de la santé publique.
Les deux grands syndicats espagnols, UGT et Comisiones Obreras (CCOO), appuyés par des collectifs de citoyens, avaient convoqué des rassemblements dans 60 villes, notamment à Barcelone, "contre le chômage et pour le renouveau de la démocratie".
A l'appel des syndicats ou des mouvements de citoyens, ces manifestations, diversement suivies, se multiplient en Espagne contre la politique d'austérité menée depuis plus d'un an par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy.
Différentes affaires de corruption qui éclaboussent le Parti Populaire, au pouvoir, et même la Famille royale, alimentent aussi le mécontentement d'une partie de l'opinion publique, alors que le pays ploie sous le chômage et la récession.
Afin de redresser les comptes publics, et sous la pression de ses partenaires européens, le gouvernement a en effet lancé une cure d'austérité draconienne, dans le but d'économiser 150 milliards d'euros sur trois ans, avant la fin 2014.
Ce plan de rigueur allie des hausses d'impôt, de la TVA en particulier, et des coupes budgétaires notamment dans la fonction publique, la santé ou l'éducation.
Le déficit public a ainsi été ramené à 6,7% du Produit intérieur brut en 2012, après 9,4% en 2011, au prix d'une récession qui s'aggrave (le PIB a reculé de 1,4% en 2012) et d'un chômage qui ne cesse de progresser, à plus de 26% des actifs.
L'objectif de ces manifestations "est de provoquer un changement radical et urgent dans l'orientation de la politique économique tant en Europe qu'en Espagne", a affirmé le syndicat UGT dans un communiqué.