Le Marocain Aziz Bougja rempile pour un nouveau mandat à la tête de la Confédération africaine de rugby (C.A.R). A l’aise. Enfin pas vraiment. Quand vous vous faites pratiquement plébiscité par toutes les fédérations du continent, alors que la propre vôtre s’y oppose farouchement, désespérément au point de boycotter les travaux du Congrès, de la C.A.R et tout en tenant à préciser qu’elle se refuse à accréditer qui que ce soit, ce n’est sûrement pas facile à digérer. Trop peu de compatriotes figurent en effet au sein d’instances sportives régionales continentales et encore moins internationales. Si c’est le cas, c’est parce que des concitoyens bien à eux font de leur mieux et usent de tous leurs vilains stratagèmes pour leur barrer stupidement le chemin. Merci Dakar, merci la Fédération sénégalaise pour ce qui est du cas de Bougja. Attachons nos ceintures !
Le président sortant pensait bien continuer à servir le rugby africain et par là même celui de son pays, le Maroc. Mais il s’est vu refuser l’aval de la Fédération pourtant marocaine. Il a fallu que son homologue sénégalaise nous vienne à la rescousse. Aberrant !
Il est temps d’arrêter de se donner en spectacle alors que l’ovale se porte mal avec un semblant de championnat agrémenté qui plus est de forfaits notoires. Pour quelques misérables sautes d’humeur, le Maroc a lamentablement raté l’occasion de tirer profit de l’installation d’un centre de formation pour l’Afrique et à la charge de la seule Fédération internationale. En attendant, l’ovale nationale est tout bonnement en train de f… le camp.