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Dommage qu’elle y ait failli car la qualification était dans les crampons de la formation wydadie. En effet, sans un manque de lucidité et l’égarement incompréhensible de la défense des Rouges dans des moments importants pour ne pas dire fatidiques de la partie alors que la concentration devait être de mise, le WAC aurait pu aisément jouer la finale face aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns.
Dommage aussi pour ce merveilleux public, nombreux et chaleureux à souhait, tout acquis à la cause rouge, présent samedi au Complexe Moulay Abdallah à Rabat et qui n’a eu de cesse d’encourager son équipe tout au long d’une rencontre endiablée qui a tenu tous les amateurs d’ici-bled et d’ailleurs en haleine.
C’est que les supporters wydadis y ont cru, au regard d’un début de match tonitruant qui voyait le WAC, au bout des vingt premières minutes, déjà mener par deux buts à rien quand William Jebbor lançait les hostilités et qu’Ismail El Haddad entretenait l’espoir. Mais cet enthousiasme allait être atténué à un peu plus de la demi-heure quand ce diable de Stanley Ohawuchi prenait de court Abdelatif Noussaïr et offrait un caviar à Basem Morsi qui ne se faisait pas prier pour cueillir à froid le gardien Zouhair Laaroubi qui n’avait eu rien à faire jusque-là.
Tout était à refaire et les joueurs s’y appliquèrent tant que le second but inscrit par William Jebor dans le temps additionnel de la première mi-temps aurait pu être synonyme d’un coup d’assommoir. Au retour des vestiaires, l’ardeur était telle qu’Ondama, enfin réveillé, s’offrait en moins de huit minutes un doublé d’abord sur une demi-volée que lui servait son compère Ounajem entré en jeu en place et lieu d’un Chikatara bien peu inspiré et puis sur un penalty sur une faute que Sidi Alioum Néant, l’arbitre camerounais avait sifflée à juste titre. Il restait plus de 25 minutes à jouer et l’on se dit que le bonheur était à portée de godasse mais que nenni !
En effet, malgré toute leur puissance et vigueur morale, le miracle n’eut pas lieu car celui par qui tous les malheurs du WAC étaient arrivés récidivait et faisait encore des siennes, passait en revue Noussaïr, Fall et Saïdi, tirait sèchement et trouvait le côté droit des filets d’un Laaroubi abasourdi qui ne pouvait que suivre des yeux. C’en était fini des illusions du Wydad dont les joueurs avaient hypothéqué la qualification à l’aller. Zamalek, quant à lui, revenait de loin, de très loin.