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"Comme la plupart des gens de ma génération, j'ai grandi avec les films américains", raconte-t-il.
"Il y avait beaucoup de choses que j'aimais dedans et tout d'un coup, à l'âge de 40-45 ans, j'ai pu me retrouver dans des films où je porte une tunique et où je combats des scorpions géants avec une épée à la main" (dans le blockbuster "Le Choc des Titans", ndlr), ajoute la star internationale danoise.
Mads Mikkelsen tourne depuis quelques semaines dans "Rogue One: A Star Wars Story", film dérivé de la saga Star Wars, avec Felicity Jones ("Une merveilleuse histoire du temps") et Forest Whitaker, dont la sortie est prévue en décembre 2016.
Le plus grand mystère entoure ce film, pour lequel il n'est pas autorisé à dire quel personnage il incarne: "Sinon je révélerais trop de choses".
Pour Mads Mikkelsen, jouer dans de grosses productions américaines "est comme un rêve de gosse qui se réalise". Mais "en même temps, mon coeur a toujours été du côté des drames européens", poursuit celui qui a tourné dans nombre de films danois ou, côté français, dans "Coco Chanel et Igor Stravinski" de Jan Kounen et "Michael Kohlaas" d'Arnaud des Pallières.
"Si l'on me laisse continuer à faire les deux, je serai un homme très chanceux !".
Danseur de formation, corps d'athlète, le visage buriné et anguleux, Mads Mikkelsen a commencé dans le cinéma à 30 ans avec "Pusher" de son compatriote Nicolas Winding Refn, le réalisateur de "Drive", avec qui il a tourné quatre fois.
"C'était un projet très radical", se souvient l'acteur à l'intense présence physique, venu présenter deux films à Lyon dont un de Nicolas Winding Refn, "Le guerrier silencieux, Valhalla Rising" - dans lequel il interprète un esclave borgne et muet - et "La Chasse" de Thomas Vinterberg.
Cette histoire d'un homme accusé de pédophilie, autre "film radical", lui a valu le prix d'interprétation à Cannes en 2012. "Plus c'est radical, plus je suis content", lâche le comédien qui dit "ne pas beaucoup aimer les films modérés".
Inspirant souvent les cinéastes pour des rôles ambigus ou antipathiques, il estime que "les méchants sont des gens formidables à jouer".
Son personnage du Chiffre dans "Casino Royale" (2006), le 21e James Bond, qui l'a fait connaître du grand public et a fait décoller sa carrière internationale, l'a amené à jouer d'autres "fantastiques rôles de méchants", se réjouit-il.
"Je viens de jouer le méchant ultime, Hannibal", dans la série américaine éponyme, dont la troisième et a priori dernière saison a été diffusée cette année sur NBC, souligne-t-il.
Il y a repris le rôle du psychiatre cannibale Hannibal Lecter, interprété par Anthony Hopkins dans "Le Silence des agneaux", et rendu suffisamment "attirant" dans la série pour que "l'on s'identifie à lui" même s'il est "absolument diabolique", analyse-t-il.
Ses projets ? Mads Mikkelsen dit qu'il "rêverait" de tourner avec le réalisateur Martin Scorsese, invité d'honneur du Festival Lumière. "Mais je crois qu'il a de très bons acteurs", plaisante-t-il.
Il dit n'avoir rien d'autre de prévu à part "Star Wars".
"Ensuite je verrai si j'ai de longues vacances ou si quelque chose se présente", ajoute l'acteur, dont le nom a été évoqué pour jouer un rôle de méchant - encore - dans "Doctor Strange", film américain de super héros adapté de l'univers Marvel. "J'attends", dit-il.