-
La grâce et ses rôles constitutionnels au centre d'une conférence à Casablanca
-
Les Etats du Sahel se félicitent des avancées réalisées dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Initiative internationale Royale pour favoriser l’accès à l’océan Atlantique
-
Les initiatives Royales attestent de la capacité du Maroc à apporter des solutions aux défis de l'heure
-
L’Autriche et l’Antigua-et-Barbuda réaffirment leur soutien à l'intégrité territoriale
-
Nasser Bourita : Le soutien international à la marocanité du Sahara confirme l’irréversibilité d’une solution basée exclusivement sur le plan d’autonomie et la souveraineté nationale
En effet, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Miguel Arias Cañete a annoncé récemment que le gouvernement de Mariano Rajoy initiera une campagne de mobilisation pour que les partis politiques espagnols poussent leurs députés au Parlement européen à appuyer et voter en faveur de cet accord et du coup lui éviter de connaître le même sort que celui de 2007 qui n’a pas été ratifié.
A noter qu’un incident s’est produit en décembre 2011, quand le Parlement européen, pour des calculs politiciens, avait rejeté la prorogation pour un an de l'accord de pêche Maroc-UE, qui permettait à 120 navires battant pavillon de 11 pays européens -dont une centaine pour la seule Espagne- de pêcher dans les eaux du Royaume. Le Maroc avait, en toute logique, riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux. D’ailleurs, Rabat a rejeté catégoriquement la mise en application immédiate de cet accord, en estimant qu’il doit, passer inéluctablement, par le Parlement européen. C’était une question « d’orgueil national» pour le Maroc, pour que l’incident de 2011 ne se reproduise plus.
Pour ce faire, Arias Cañete, selon « El Pais », s’est réuni avec les représentants du secteur des pêches et leur a demandé de se mobiliser et d’éviter les divisions à propos de l’accord de pêche».
Le gouvernement espagnol ne se contentera pas de mobiliser les partis politiques, mais il entend également mener « une offensive diplomatique auprès des gouvernements européens, chose qu’il n’a pas faite lors de l’ancien accord de pêche ». « En 2007, le gouvernement n’a pas fait son devoir, car l’accord de pêche avec le Maroc n’a pas été ratifié par le Parlement européen », s’est lamenté le ministre, tout en affirmant que le rapporteur du rapport sur l’accord sera l’Espagnole Carmen Fraga.A rappeler que l'eurodéputée française et vice-présidente de l'Union pour le mouvement populaire (UMP), Rachida Dati, a mis en garde, après la signature du nouvel accord entre les deux parties le mois dernier, les eurodéputés d’instrumentaliser l’accord de pêche à des fins politiciennes. « Ne provoquons pas tout un pays, a-t-elle insisté, auquel nous avons octroyé le Statut avancé il y a 5 ans et avec lequel nous avons entamé des négociations pour un accord de libre-échange complet et approfondi. Le Maroc est l'un de nos plus proches alliés", ajoutant que le paraphe de ce protocole « juste et équilibré » doit signifier « la fin d'un feuilleton malheureux qui n'a été à l'honneur ni du Parlement européen, ni par ricochet de l'Europe dans son ensemble ».