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Les faits d’armes et les qualités humaines du premier président noir d’Afrique du Sud ne sont un secret pour personne. Sa résilience que 27 ans d’incarcération dans les tristement célèbres prisons de Robben Island et de Pollsmoor n’ont jamais altérée, sa lutte constante contre tous les dénis de justice, ses principes chevillés au corps et sa détermination inébranlable pour les défendre en ont fait l’une des icônes incontournables des XXème et XXIème siècles.
Né le 18 juillet 1918, Rolihlahla Mandela a voué toute sa vie au combat pour une Afrique du Sud multiraciale, dessinée aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Celui que tous les Sud-Africains appelaient affectueusement Madiba avait souvent pris son bâton de pèlerin en quête de soutien à sa cause. De 1960 à 1962, il avait séjourné à Oujda où il avait réussi à s’attirer de très fortes sympathies et convaincu nombre de personnalités marocaines de premier plan à sa cause.
En 1961, il y avait également noué de solides relations avec le GPRA (Gouvernement provisoire de la révolution algérienne) et avec l’ALN dont le Maroc accueillait les troupes en lutte contre la colonisation française. L’ex-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd-Eddine El Othmani en avait évoqué le souvenir devant un parterre de diplomates africains réunis à Rabat. Entre autres révélations qu’il avait faites à ce propos, il avait rappelé le rôle important que le Maroc avait joué dans la lutte de ce dernier contre la politique de ségrégation raciale pratiquée alors en Afrique du Sud. Il avait ainsi affirmé que feu Abdelkrim Al Khatib, patron du défunt MPDC (Mouvement populaire démocratique constitutionnel), n’avait eu besoin que de 24 heures pour convaincre S.M Hassan II de fournir des armes, des munitions ainsi que des aides financières au Congrès national africain (ANC, parti fondé par Mandela). “Le Maroc a ainsi été le premier pays à soutenir logistiquement l’ANC”, avait précisé El Othmani, en rappelant la grande amitié qui liait Mandela au docteur Al Khatib. Ce dernier avait d’ailleurs reçu un grand hommage à Johannesburg en 1995 et Mandela avait insisté pour signer la préface de son autobiographie, «Parcours d’une vie», parue en 1997.
L’ancien président sud-africain avait, en outre, effectué quelques visites au Maroc dont une, privée, pour essayer de désamorcer la profonde crise qui avait marqué les relations bilatérales depuis 2004 à cause du soutien de Pretoria aux ennemis de notre intégrité territoriale et de sa reconnaissance de la prétendue Rasd. Ce fut peine perdue. L’Afrique du Sud qui a fait passer par pertes et profits le soutien du Royaume à sa lutte ne déviera plus jamais de sa voie hostile à notre cause nationale.