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Dans un communiqué, l'ONG écrit : "Au troisième jour d'un fragile cessez-le-feu à Tripoli (...) plusieurs milliers de réfugiés et migrants sont toujours pris au piège dans les centres de détention de la capitale. MSF demande que les mécanismes de relocalisation, au point mort depuis plusieurs mois, soient activés de toute urgence afin que ces personnes soient évacuées du pays le plus rapidement possible".
"Plusieurs centres de détention de Tripoli sont situés sur les lignes de front", témoigne Ibrahim Younis, chef de mission MSF en Libye. "La distribution d'eau et de nourriture, habituellement assurée par une poignée d'organisations internationales qui sont aujourd'hui contraintes de suspendre leurs activités en raison de l'insécurité, est devenue très aléatoire et l'aide médicale disponible insuffisante".
Dès le début des combats entre milices rivales, le 26 août, "MSF a perdu l'accès à l'un des centres de détention les plus peuplés où ses équipes se rendaient régulièrement, privant les 700 personnes confinées à l'intérieur de soin et d'assistance", poursuit le communiqué. "Dans les jours suivants, ces restrictions se sont étendues à quatre autres centres".
"Des ressources et des mécanismes de relocalisation dans un pays tiers existent et doivent être activés immédiatement", estime Ibrahim Younis. "Il est impératif et vital que cela se mette en route au plus tôt".
Les affrontements entre milices et groupes armés divers, qui se partagent le contrôle de la capitale libyenne, ont fait au moins 63 morts et 159 blessés selon le ministère de la Santé.
Par ailleurs, le seul aéroport opérationnel à Tripoli a rouvert jeudi après avoir été fermé le 31 août en raison des combats qui ont fait au moins 63 morts près de la capitale libyenne, a annoncé le ministère des Transports du gouvernement d'union nationale (GNA).
Cette annonce intervient près de 48 heures après la signature, sous l'égide de l'ONU, d'un accord de cessez-le-feu entre milices rivales impliquées dans les affrontements meurtriers au sud de Tripoli.
Outre la fin des hostilités, l'accord, globalement respecté jusqu'ici, prévoit également la réouverture de l'aéroport de Mitiga situé à l'est de la capitale.
"Les vols vont reprendre progressivement", a précisé le ministre des Transports, Milad Mâatoug, cité par le bureau des médias du gouvernement d'union nationale, le seul reconnu par la communauté internationale.
L'Office libyen de l'aviation civile a précisé de son côté avoir commencé à coordonner avec les compagnies aériennes "une reprise progressive des vols".
Au moins trois roquettes avaient atterri à proximité de l'aéroport la semaine dernière, contraignant les services aéroportuaires à suspendre les vols déroutés vers l'aéroport de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli.
Mitiga est une ancienne plateforme militaire utilisée pour le trafic civil en substitution à l'aéroport international de Tripoli, gravement endommagé en 2014 par des combats.
Depuis, seules les compagnies aériennes libyennes opèrent dans le pays, assurant des vols intérieurs et des liaisons régulières avec quelques pays, dont la Tunisie et la Turquie.
Les compagnies libyennes sont interdites dans l'espace aérien de l'Union européenne pour des "raisons de sécurité".