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A part les témoignages concordants de citoyens qui ont catégoriquement nié avoir entendu M’barek Moulid insulter ou menacer les éléments de la brigade de la Sûreté nationale, le reste des témoignages a été tout à fait contradictoire, y compris ceux du khalifa du caïd et d’un cheikh. A la fin de la deuxième audience qui a connu une grande affluence de militants usfpéistes représentés par les secrétariats régional et provincial, des habitants de la commune de Tafedna et des représentants de l’OMDH, de l’AMDH et des médias, la Cour s’est prononcée pour la condamnation de M’barek Moulid à un mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 500 dirhams.
Une condamnation qui a mis fin à une détention provisoire qui a duré 20 jours et à un complot contre la liberté d’action et la carrière politique de M’barek Moulid. Ce dernier a été accueilli à sa sortie du pénitencier d’Essaouira par une foule de militants usfpéistes et a pris part, ensuite, à une conférence de presse organisée au siège du parti destinée à mettre la lumière sur les véritables causes de cette affaire.
Mohammed Akrich, secrétaire provincial du parti, et Hassan El Hadi, président de la commune de Tafedna gérée par l’USFP depuis 2003, se sont longuement arrêtés sur la problématique des constructions clandestines à Tafedna.
L’historique de ce scandale démontre clairement l’ampleur de ce complot pour liquider M’barek Moulid qui s’est toujours opposé au lobby de l’habitat clandestin qui a semé l’anarchie, l’illégalité et même l’impunité dans cette commune rurale.