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Le bal des occasions manquées
Contre Rennes (1-1) puis face à Nice (2-2), l'OL a laissé passer la victoire dans les dernières minutes alors qu'il menait 1-0 face aux Rennais puis 2-0 contre des Niçois qui ont égalisé dans le temps additionnel.
Dimanche, les Lyonnais auraient pu ramener un résultat nul de Paris (défaite lyonnaise 1 à 0 au final). Avec sept points perdus sur ces trois matches, le titre, encore évoqué cette semaine, semble hors de portée à sept journées de la fin. Et Lyon doit surtout s'attacher à assurer une place sur le podium que Paris, à un point de l'OL, va lui contester.
L'erreur de Lloris
Après sa sortie médiatique sur le chemin des vestiaires à Nice, appréciée en externe et en interne, Hugo Lloris n'a pas réussi sa sortie, aérienne cette fois, sur le coup franc qui a amené le but parisien.
Décisif en début de partie, sa responsabilité est clairement engagée sur cette action. Dans ce domaine, Lloris doit encore progresser et la performance dans les buts du PSG de Grégory Coupet, son prédécesseur à Lyon, laisse à penser que l'élève n'a pas encore dépassé le maître, notamment dans les airs. Coupet, lui, a été déterminant pour le club parisien, dimanche.
Yoann Gourcuff, toujours en questions et sans réponses
"Je pense que c'est le premier joueur qui souhaite que la saison se termine le plus vite possible. Il faut lui laisser du temps et forcément en football, on n'a pas le temps d'attendre", estime son ami Jérémy Toulalan. Hélas pour lui, Lyon a encore sept journées pour arracher la qualification en Ligue des champions et n'a plus le temps d'attendre.
Son cas personnel doit passer après celui de l'institution, comme Jean-Michel Aulas aime à décrire son club.
Les supporteurs lyonnais les plus remontés commencent à clamer que l'OL joue à dix avec Gourcuff sur le terrain. Sa sortie à la mi-temps dimanche a été bienfaitrice pour Lyon dont le jeu a pris de la vitesse en seconde période.
Si l'efficacité et les performances ont été les arguments pour mettre Cris sur le banc malgré son passé et ses titres à l'OL, Gourcuff pourrait subir le même sort.
Cette semaine, le conseiller du président Aulas, Bernard Lacombe, avait une nouvelle fois épinglé le milieu offensif sur son rendement.
Trop vulnérable sur phases arrêtées
Une nouvelle fois, l'OL, 3e défense de L1 (29 buts encaissés) a concédé un but sur un coup de pied arrêté. "Nous allons y remédier", s'était contenté de dire Claude Puel après le résultat nul concédé à Nice. "Mais il ne s'agit pas seulement de le dire", s'était-il aussi empressé d'ajouter.
Le manque de taille des joueurs, leur efficacité dans le jeu aérien mais aussi leur concentration sont en cause.
Concéder un coup franc à trente mètres ou sur les ailes est aujourd'hui un problème pour repousser le danger. Là aussi, l'OL a décliné ces dernières années. Lyon a concédé 55% de ses buts sur phases arrêtées.
Une animation hésitante
A sept journées de la fin, l'OL ne sait toujours pas dans quelle disposition jouer. En 4-3-3, en 4-2-3-1, en 4-4-2 avec des changements en cours de rencontre qui ne semblent pas donner de continuité dans le jeu d'une équipe toujours incapable de livrer un match plein d'un bout à l'autre. Dimanche soir, au Parc des Princes, Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG, a donné une leçon de coaching avec l'entrée de Ludovic Giuly... un ancien Lyonnais.